Language

         

 Publicité par Adpathway

Réunification du transport scolaire dans le Nord-Est de l’Ontario

3 week_ago 22

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Près de vingt ans après avoir pris des chemins séparés, les quatre conseils scolaires du Nord-Est de l’Ontario — le Conseil scolaire catholique des Grandes Rivières, le Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario, le Northeastern Catholic District School Board et le District School Board Ontario North East — annoncent la création d’un consortium de transport scolaire commun.

Dès septembre 2026, cette nouvelle entité indépendante assurera le transport des élèves sur l’ensemble du territoire allant de New Liskeard à Hearst.

La région fonctionnait avec deux systèmes distincts : d’un côté, le Conseil scolaire catholique des Grandes Rivières avait établi son propre service de transport en 2005; de l’autre, un consortium regroupe le Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario et les deux conseils scolaires anglophones public et catholique.

Donc de nombreux parents dans plusieurs communautés du Nord-Est voyaient fréquemment, matin et soir, deux autobus défiler le long de leur rue pour ramasser différents élèves, explique Yves Laliberté, directeur de l’éducation de Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario.

Un homme souriant avec des lunettes.

Yves Laliberté termine son mandat de directeur de l’éducation du Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario à la fin de la présente année scolaire.

Photo : Avec la permission du CSPNE

Cette redondance, poursuit-il, entraînait un gaspillage flagrant. On gaspille du carburant et les coûts de carburant augmentent nos coûts de transport. Aucun des deux consortiums n’était gagnant dans cette formule-là, et l’environnement certainement pas.

Ce scénario appartiendra bientôt au passé. Dorénavant, à compter de septembre 2026, il y aura seulement un autobus qui va défiler dans une rue. Donc pour nous, ça sera une façon d’épargner, mais pour les enfants, ça sera une façon de passer moins de temps sur les autobus scolaires, puisque les routes seront plus efficaces, assure-t-il avec fierté.

Vers une assimilation?

Autrefois, le Conseil scolaire catholique des Grandes Rivières avait privilégié son propre système de transport, motivé par une quête de flexibilité et la volonté d’assurer une desserte entièrement en français, voyant l’autobus comme une extension de l’environnement scolaire francophone.

L’objectif d’un service bilingue demeure une priorité. Nous avons cet objectif de poursuite pour le lancement du consortium, affirme Yves Laliberté, directeur de l’éducation du Conseil scolaire publique du Nord-Est.

Jérémie Lepage, son homologue du Conseil scolaire catholique des Grandes Rivières, admet que l’embauche de personnel et de chauffeurs parlant français sera une priorité.

Une maman salue son élève dans l'autobus.

Vendredi, un proche d’un élève est venu saluer un enfant à l’occasion de sa dernière journée d’école.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Toutefois, il est conscient que des exceptions pourraient survenir ponctuellement, en raison de la pénurie de main-d’œuvre dans certaines régions.

Une chose est certaine, insiste M. Lepage, les communications avec le consortium se feront toujours en français.

Tous les efforts seront déployés pour recruter le personnel nécessaire en français.

Si un conducteur d’autobus ne parle que l’anglais, le consortium pourrait désigner un moniteur d’autobus francophone pour l’accompagner.

Un soulagement pour les parents, mais des inquiétudes pour les chauffeurs

Pour Alison Badour, répartitrice chez Stock Transportation et mère de famille, l’annonce de la réorganisation du transport scolaire est accueillie comme une bonne nouvelle.

Tous les enfants auront un autobus. Il n’y aura pas de message à 7 h du matin disant qu’il n’y a pas de transport ou que les parents doivent se débrouiller. Peu importe les circonstances, un autobus sera là, souligne Alison Badour.

Alison Badour affirme qu’il sera plus facile pour son équipe, maintenant que la contrainte d’avoir uniquement des chauffeurs francophones pour desservir les écoles francophones n’est plus obligatoire.

Du côté des chauffeurs d’autobus, la réalité est plus nuancée. Monique Hurtubise, chauffeuse chez First Student, redoute que la fusion des trajets ne rende les parcours trop complexes.

Une femme est assise derrière le volant de son autobus.

Monique Hurtubise conduit des autobus depuis une dizaine d’années.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Ses collègues lui racontent qu’avant la séparation, certains chauffeurs avaient jusqu’à sept écoles.

Ce qui faisait que c’était un trajet très long et très compliqué. Moi, j’en fais déjà quatre, et elles sont toutes proches. C’est gérable, mais devoir traverser toute la ville, ce serait trop, confie-t-elle, partageant cette appréhension qui hante ses collègues et tempère leur enthousiasme face à cette annonce.

Des chauffeurs d’autobus redoutent que la mise en commun de trajets entraîne inévitablement des pertes d’emploi. Beaucoup craignent des coupures, explique Monique Hurtubise. 

Certains chauffeurs rencontrés refusent catégoriquement de conduire des autobus surchargés, qu’ils jugent ingérables. Pour eux, ce serait la goutte de trop… quitte à prendre une retraite forcée.

Les prochaines étapes pour le consortium incluent la création de son organisme, le développement de politiques cet automne, l’embauche d’une direction générale en janvier, et la négociation des contrats d’autobus cet automne et en hiver.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway