Language

         

 Publicité par Adpathway

Retour au travail marqué par le départ de dix débardeurs au Port de Québec

1 month_ago 11

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Les quelque 80 débardeurs du port de Québec sont de retour au travail après 987 jours d'absence. Le retour se fera toutefois avec 10 collègues en moins, qui ont décidé de quitter le navire.

En novembre, Ottawa avait demandé au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d'ordonner la reprise des activités dans les ports de Montréal, de Québec et de la Colombie-Britannique. Une décision qui avait surpris et indigné les débardeurs de Québec, en lock-out depuis plus de deux ans. Des débardeurs avaient amorcé un retour au travail progressif en mars dernier.

Un panneau à l'entrée du port.

Les débardeurs ont été mis en lock-out par leur employeur en septembre 2022. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe L'Heureux

On ne peut pas nier que l'application de l'article 107 [qui a forcé leur retour au travail, NDLR] qui a été fait au mois de novembre, on aurait préféré une autre avenue que de nous faire rentrer au travail, témoigne Stéphane Arsenault, président du syndicat des débardeurs de Québec (SCFP 2614). Après avoir avalé cette pilule-là, qui [nous] enlève le droit de négociation, selon lui, c'est aujourd'hui, dans cette belle journée à Québec, que reprend complètement le travail avec fierté, la bonne humeur au cœur, c'est un retour à la maison, retrouver nos grands amours, notre vie normale, ajoute le président.

Le conflit de travail n'est toutefois pas réglé. C'est d'ailleurs pour cette raison, selon lui, que 10 des 81 débardeurs ne sont pas de retour justement parce que les conditions n'avaient pas changé et que pour eux, ce n'est pas vivable.

Ces débardeurs se sont réorientés pour obtenir de meilleures conditions de travail ailleurs. Ils sont restés sur l'emploi qu'ils ont découvert, justement, pour avoir une conciliation travail-famille, conclut Stéphan Arsenault.

Une rencontre le 10 juin

La partie est toutefois loin d'être gagnée, selon le syndicat. Il nous reste quand même à aller finir la négociation de la convention collective qui doit se terminer obligatoirement par un arbitrage exécutoire si les deux partis ne s'entendent pas, ce qui risque d'être malheureusement le cas, prévient Arsenault.

Une rencontre entre les parties est prévue le 10 juin prochain pour mettre à jour leurs demandes. Sept points d'achoppement demeurent chez le syndicat. La conciliation travail-famille est au centre du litige, illustre M Arsenault. C'est la base. Ç’a été pour ça qu'on s'est battus.

Les horaires, qui peuvent aller parfois jusqu'à 16 h par jour, ne permettent pas cette conciliation, selon lui.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway