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Le maire de La Tuque réclame une intervention d’urgence pour sécuriser l’industrie forestière. La décision de Rémabec de fermer deux usines en Mauricie et d’arrêter les opérations en forêt menace toute l’économie du Haut-Saint-Maurice à son avis.
Quand l’industrie forestière tousse, tout le monde est malade chez nous, affirme le maire, Luc Martel. Il se dit de tout cœur avec les travailleurs et leur famille en ces temps d’incertitude.
Une bonne partie de l’économie du Haut-Saint-Maurice dépend de l’industrie forestière, directement ou indirectement.
Il rappelle qu'en plus des employés des scieries et des travailleurs en forêt, de nombreux propriétaires de machinerie forestière coûteuse devront continuer à faire les paiements, mais n’auront pas de revenu. Des commerces de proximité risquent d’être moins fréquentés. Des propriétaires de maisons de chambres, même des pourvoiries, tirent des revenus appréciables en logeant les travailleurs forestiers.
Nous, nos préoccupations à la chambre, c’est les dommages collatéraux qu'on ne peut pas quantifier présentement. Ces gens-là, qui ne font pas nécessairement partie des statistiques, explique la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Haut-Saint-Maurice, Carolane Côté.
La direction justifie sa décision
En entrevue à l'émission Fin PM, le co-président et chef des affaires stratégiques, du développement et de l'administration chez Rémabec, Éric Bouchard, explique que dans le contexte actuel, l'entreprise n'est plus rentable. Fallait s’assurer de faire un plan d’action qui permettrait de garder l’entreprise dans des fondements financiers solides, a-t-il affirmé.
Les tarifs de l’administration américaine et la refonte du régime forestier créent beaucoup d’incertitude dans l’industrie forestière le poussent à fermer ses usines le temps d’écouler ses stocks. Les blocages de groupes autochtones ont aussi contribué à la décision de l’entreprise.
Il espère que certains de ces problèmes se règlent rapidement pour rouvrir les usines. C’est sûr et certain que ça va être en semaine, j’espère que ça ne sera pas en mois, explique-t-il.
Selon le conseil de l’industrie forestière, en Mauricie, environ 5500 emplois dépendent directement de l’industrie du bois qui génère 400 millions de dollars en revenus d’emploi.