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Les Municipalités régionales de comté (MRC) ne se sentent pas écoutées dans le dossier de la réforme du régime forestier, selon le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard. Il souligne que le gouvernement veut retirer le pouvoir aux municipalités de régir la plantation et l’abattage d’arbres sur leurs territoires.
La Fédération québécoise des municipalités (FQM), dont il est membre de l’exécutif, a exprimé mardi son profond désaccord concernant cette proposition lors de la commission parlementaire sur l'aménagement du territoire et le projet de loi 97, qui vise à modifier le régime forestier.
Nous, on veut être impliqué dans la gestion de ces territoires-là parce que les MRC puis les municipalités locales, nos responsabilités, c'est l'aménagement du territoire et le développement économique de nos territoires. La forêt est directement en lien avec ces deux responsabilités, a soulevé Luc Simard, en entrevue au Téléjournal Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Selon lui, le gouvernement québécois ne prend pas en considération les suggestions de la FQM.
La Fédération québécoise des municipalités, depuis 2022, ça fait au moins cinq documents d'orientation sur la forêt qu'on produit. C'est probablement le sujet qu'on a le plus traité à la FQM. [...] À peu près rien de ce qu'on a proposé n’a été mis en place. Donc, pour nous, c'est désolant.
Intervention pour les blocages
Luc Simard souhaite que le gouvernement intervienne dans les blocages qui perturbent les travaux forestiers.
Dimanche soir, des membres de communautés autochtones ont bloqué l’accès aux entreprises forestières sur le chemin des Passes-Dangereuses. Le blocage est toutefois suspendu temporairement, selon des membres du groupe Première Nation Mamo.
On a peur, nous, qu'il y ait des conflits aussi avec nos entrepreneurs qui ont besoin de travailler, qui ont investi des sommes importantes, qui ont tous les permis nécessaires pour intervenir. Donc on demande au gouvernement d'intervenir, puis de réagir parce que la situation est intenable.
Je pense que les gens ont le droit de manifester, mais quand on en vient à bloquer des chemins, là ce n'est plus acceptable, a-t-il ajouté.
La commission parlementaire sur l'aménagement du territoire et le projet de loi 97 se poursuit d'ailleurs mercredi. Alliance forêt boréale, la Fédération des pourvoiries du Québec et la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs seront entendues, entre autres.