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Régime forestier : l’industrie, les pourvoiries et les zecs veulent plus de prévisibilité

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L’industrie forestière, les pourvoiries et les zecs veulent une réforme du régime forestier qui assurerait une meilleure prévisibilité sur le terrain. C’est ce qui a entre autres été mentionné lors de la dernière journée de la commission parlementaire sur l’aménagement du territoire et le projet de loi 97, mercredi.

Des représentants de l'industrie, Alliance forêt boréale, la Fédération des pourvoiries du Québec et la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs ont entre autres été entendus.

Le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec, Jean-François Samray, soutient que davantage de prévisibilité permettrait à l'industrie de se stabiliser.

L'industrie est à bout de souffle, les financiers sont à bout de souffle, la prévisibilité n'est pas là, malgré le travail fait par une réforme ciblée du régime forestier qui devait amener plein de simplification. Tout ce que ça a fait, c'est que ça a continué à faire monter le prix du bois.

Le président de la Fédération des pourvoiries, Bruno Caron, désire quant à lui voir un plan d'aménagement durable pour chacune des pourvoiries, adapté à leurs caractéristiques. Selon lui, cette planification permettrait de plus et mieux investir.

On n’a tellement aucune sécurité qu'on limite nos investissements. On n'ose jamais parce qu'on ne sait jamais quand la foresterie va venir, comment ça va être fait, où ça va être bûché. [...] Est-ce qu'ils vont venir dans des périodes d'opération, ce qui va nous empêcher d'opérer au complet?

La fermeture des scieries d’Arbec dans les discussions

La fermeture des scieries d’Arbec au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Mauricie et sur la Côte-Nord a aussi été mentionnée à quelques reprises lors de la commission parlementaire.

Les travailleurs du Groupe Rémabec pressent notamment le gouvernement de modifier le régime forestier, puisqu’ils sont inquiets du futur des communautés forestières.

Selon Jean-François Samray, la réforme du régime est nécessaire pour assurer l’avenir du secteur.

Il faut retenir que, pour faire de la seconde et de la troisième transformation, il faut du sciage. C’est pour cette raison, pour assurer l'avancée continue de l'industrie vers des produits à valeur ajoutée, que la révision du régime forestier est nécessaire. Rappelons-nous que pas de bois, pas grand-chose, a-t-il souligné.

Alliance forêt boréale reste sceptique

Le président de l’Alliance forêt boréale, Yanick Baillargeon, se questionne de son côté sur le rôle d'aménagiste forestier régional prévu dans le projet. Il s'inquiète également de la place qu’auront concrètement les municipalités.

C'est dans le projet de loi, mais les élus municipaux n'ont pas accès à cette gouvernance-là. Donc, on n'est pas à la table des décisions. On nous dit qu'on va nous consulter, qu'on va faire partie des discussions, mais on ne sera pas partie prenante de ces discussions.

On n'aura pas notre mot à dire sur certaines choses qui vont être faites. Considérant que les MRC ont les compétences en aménagement du territoire, on trouve ça un peu aberrant, a-t-il noté en entrevue.

Mardi, le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard, a lui aussi indiqué qu'il craignait que les municipalités soient mises de côté dans la réforme du régime forestier.

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