Décalage

Plusieurs pays européens, dont la France, ont reconnu l’État de Palestine, mais l’Italie de Giorgia Meloni résiste encore aux pressions intérieures et extérieures. Et ce malgré les mobilisations populaires.

Alors que la France et d’autres pays européens ont décidé de franchir le Rubicon et de reconnaître l’État de Palestine, l’Italie de Giorgia Meloni soucieuse de ménager ses amitiés américaines, continue de camper sur ses positions. Pour l’égérie de l’extrême-droite transalpine qui reste toujours prudente en public lorsqu’il s’agit de Gaza ou de la reconnaissance de la Palestine, mieux vaut jouer la carte du silence dans l’immédiat. Ce qui n’est, en revanche, pas le cas de la petite république de Saint Marin, le micro-état niché au cœur du centre-nord de l’Italie qui s’est aligné lundi sur la position française et belge, entre autres.