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La Ville de Nicolet veut sécuriser son approvisionnement en eau potable en construisant un nouveau réservoir, mais Québec refuse d’en financer la moitié.
Le réservoir a actuellement une capacité de 2000 mètres cubes mais il faudrait qu’il soit trois fois plus gros pour respecter les normes. La mairesse Geneviève Dubois affirme que le réservoir actuel peut fournir entre six et dix heures d’eau potable, alors que Québec suggère une réserve de 12 à 24 heures.

La Ville de Nicolet a une réserve d'eau potable de 2000 mètres cubes.
Photo : Radio-Canada / Daniel Ricard
La centrale de traitement de l’eau dans les cinquante dernières années a souffert de sous-investissements, affirme-t-elle.
La population de Nicolet est en croissance, ce qui ajoute de la pression sur le réseau qui fournit six municipalités avoisinantes.
Chaque fois qu’on construit, on veut s'assurer qu’on peut bien desservir les citoyens en eau potable, sans priver les citoyens qui sont déjà là, ajoute-t-elle.
Le projet de nouveau réservoir coûterait entre 10 et 12 millions $.
Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, affirme que le gouvernement croule sous les demandes de financement.
Il indique que les redevances versées par les parcs d’éoliennes pourraient financer ce genre de projet. En 2023, la MRC de Nicolet-Yamaska s’est retirée d’un projet d’appel d'offres pour un parc éolien, parce qu’elle jugeait manquer d’information et qu’une partie de la population y était opposée.
Quand je vois des occasions pour des milieux de générer des sommes d’argent, je pense entre autres au projet d’éolien qu’il y avait ici, sérieusement, on pourrait s’en payer des réservoirs avec ces revenus-là, affirme le député.
Les employés municipaux travaillent sur un nouveau projet à soumettre au gouvernement. On souhaiterait avoir une réserve qui serait une formule un peu Cadillac, une formule parfaite, mais on pourrait travailler des formules ajustées, qui seraient moins dispendieuses pour les citoyens, explique la mairesse. Par exemple, la Ville pourrait décider d’optimiser le réservoir actuel et mettre sur pied des programmes d'économie d’eau potable plus ambitieux.