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Des scientifiques ont imaginé une Planète dans laquelle le méga-courant Amoc se serait effondré : les simulations effectuées montrent des conséquences climatiques majeures en Europe, avec un refroidissement important au cours de l’hiver.
Le climat de notre Planète dépend en partie des courants marins, dont l’Amoc. Ce méga-courant transporte les eaux chaudes de l'océan Atlantique Sud vers les hautes latitudes de l'océan Atlantique Nord. Cette eau se refroidit alors et forme des « cellules » de différentes températures qui jouent un rôle important : elles redistribuent la chaleurchaleur et le carbonecarbone dans d'autres eaux. Le courant Amoc (dont le Gulf Stream constitue l'un des segments) influence ainsi la météométéo de l'hémisphère Nord : l'Europe en particulier, mais aussi une partie de l'Amérique, le nord de l'Asie et le nord de l'Afrique.
Ce transport d'eau chaude fait donc office de régulateur du climat européen, en atténuant le froid des hivers. Sans l'Amoc, et donc sans le Gulf Stream pour tempérer le froid, le climat européen serait radicalement différent en hiver. L'état de santé de l'Amoc fait débat depuis une vingtaine d'années dans la communauté scientifique et la question n'est pas tranchée : de nombreux climatologuesclimatologues pensent tout de même que le courant s'affaiblit progressivement à cause du réchauffement climatiqueréchauffement climatique. Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters par des scientifiques internationaux, principalement néerlandais, l'effondrementeffondrement (éventuel) du méga-courant plongerait une partie du monde dans un froid radical l'hiver. Les impacts sur la société, notre agricultureagriculture et nos activités seraient majeurs. Selon ces chercheurs, certains segments du courant pourraient s'effondrer très rapidement, d'ici 2030. D’autres études sont plus optimistes et n'envisagent pas d'effondrement avant des centaines d'années.
Des hivers comme dans le passé en France
Mais dans le cas où ce scénario d'effondrement se produirait rapidement, que se passerait-il ? Les chercheurs ont donc simulé, sur leurs modèles informatiques, la réaction du système climatique avec un réchauffement à +2 °C comparé à la période préindustrielle (sachant que nous sommes à environ +1,5 °C) et un affaiblissement du courant Amoc à 80 %. De manière étonnante, ce climat globalement plus chaud serait responsable d'un refroidissement très marqué sur une partie du monde : l'Europe serait la zone la plus concernée avec « du froid extrême » l'hiver. Dans ce contexte, la banquise se répandrait jusque sur les côtes scandinaves, ainsi que sur une partie de celles du Royaume-Uni et des Pays-Bas. Cette surface blanche contribuerait ensuite à refroidir encore davantage le climat européen : la surface blanche des glaces de mer reflèterait en effet les rayons solaires, faisant encore plus chuter la température. Les modélisationsmodélisations climatiques, consultables sur la carte interactive, envisagent des températures hivernales descendant (lors des vaguesvagues de froid) jusqu'à :
- -18,6 °C à Lyon ;
- -18 °C à Paris (ce qui n'atteint tout de même pas le record de -23,9 °C enregistré le 10 décembre 1879) ;
- -8 °C à Bordeaux ;
- -6 °C à Brest.
Et chez les pays avoisinants :
- -48 °C à Oslo (contre un record de -27,9 °C en février 1871) ;
- -31,5 °C à Aberdeen en Écosse (contre un record de -19,3 °C en janvier 1982) ;
- -19 °C à Londres (ce qui battrait le record de -13,2 °C enregistré en janvier 1963).
En plus du froid, les tempêtestempêtes seraient plus courantes sur une partie de l'Europe, en raison d'un jet-stream plus fort lié aux forts contrastescontrastes de températures. L'été, le rafraîchissement ne se ferait pas sentir, ou à peine, avec toujours un risque de canicules, et notamment plus de 40 °C possibles à Paris.
Le niveau de la mer continuerait d'augmenter, avec des submersionssubmersions côtières plus fréquentes. Il s'agirait donc d'un bouleversement majeur du climat européen, pour lequel notre mode actuel de fonctionnement n'est pas préparé. En France, nous reviendrons simplement dans ce cas à des hivers dignes de ceux du passé, comme il en existait entre 1900 et 1950.
Et si le réchauffement climatique global continuait de progresser jusqu'à +4 °C (ce qui est possible d'ici la fin du siècle), alors la hausse des températures l'emporterait cette fois sur le refroidissement ponctuel en Europe. Les chercheurs avouent que leurs conclusions sont très incertaines, mais que dans tous les cas, « l'affaiblissement de l'Amoc est une mauvaise chose et qu'il faut tout faire pour l'éviter ».