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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a arrêté quatre individus de la région de Québec, dont certains sont membres des Forces armées canadiennes. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu créer une milice antigouvernementale.
Marc-Aurèle Chabot et Raphaël Lagacé, de Québec, ainsi que Simon Angers-Audet, de Neuville, auraient voulu prendre possession par la force d’un territoire dans la région de Québec, affirme la GRC dans un communiqué diffusé mardi.

Raphaël Lagacé fait partie des accusés.
Photo : Compte META - Raphael Lagacé
Chabot et Augers-Audet, âgés de 24 ans, ainsi que Lagacé, 25 ans, font face à une accusation d’avoir sciemment facilité une activité terroriste. Ils ont comparu mardi après-midi au palais de justice de Québec. Selon la dénonciation, l'infraction aurait été commise entre juin 2021 et janvier 2024, à Québec et Montréal, au Québec, ainsi qu’à Petawawa et Rolphton, en Ontario.
Le quatrième suspect arrêté, Matthew Forbes, 33 ans, de Pont-Rouge, fait face à des accusations reliées à la possession d'armes à feu et d'explosifs.
Les Forces ont confirmé que deux de leurs membres actifs faisaient partie des prévenus. Les Forces armées canadiennes prennent ces allégations très au sérieux et ont pleinement participé à l’enquête, a répondu par courriel le service des Relations médias de la Défense nationale.
En soirée, mardi, la grande prévôt des Forces canadiennes, la brigadière-générale Vanessa Hanrahan, a donné plus détails sur l'identité des individus par communiqué. Il s'agit de deux militaires des FAC, d'un ancien militaire et d'un ancien instructeur civil des Cadets de l'Aviation royale du Canada [...] Les deux militaires servent au sein de l'Armée canadienne, et il s'agit du Cpl Marc-Aurèle Chabot et du Cpl Matthew Forbes de la BFC Valcartier.
La police militaire, avec l'Armée canadienne, a collaboré avec la GRC dans l'enquête qui a mené aux arrestations.
Sur Instagram
Selon la GRC, les accusés ont pris part à des exercices de tir, d'embuscade et de survie en forêt, et partageaient leur cheminement sur un compte Instagram privé, suivi par plusieurs membres.

De nombreuses armes à feu ont été saisies par les policiers lors des perquisitions de janvier 2024.
Photo : Source : Gendarmerie Royale du Canada
Les accusés y faisaient du recrutement auprès de personnes qui étaient intéressées par les armes à feu, qui avaient une certaine facilité à les manipuler, a fait savoir le gendarme Érique Gasse, porte-parole à la GRC.
Le policier ajoute que son organisation a entrepris des démarches pour faire fermer ce compte dans les prochains jours.

La GRC affirme que l'un des accusés aurait créé et administré un compte Instagram dans le but de recruter de nouveaux membres au sein d’une milice antigouvernementale.
Photo : Gendarmerie Royale du Canada
Saisies d'armes et comparution
Les accusations font suite à des perquisitions menées en janvier 2024 lors desquelles les policiers ont saisi 16 engins explosifs, 83 armes à feu, environ 11 000 munitions et près de 130 chargeurs.
Des lunettes de vision nocturne et de l'équipement militaire ont aussi été saisis. Les quatre individus sont accusés en lien avec la possession de ces objets.
Les quatre prévenus font tous face à une douzaine d'accusations, en lien avec la possession illégale du matériel saisi.

Une partie de l'équipement militaire saisi.
Photo : Source : Gendarmerie Royale du Canada
Lors des comparutions, la procureure du Service des poursuites pénales du Canada s’est opposée à la remise en liberté des quatre jeunes hommes.
Ils vont demeurer détenus jusqu’à leur prochain passage à la cour, lundi, pour déterminer la date de leur enquête sur remise en liberté. Ils sont passibles de 14 ans d’emprisonnement.

La procureure Me Sara Moussa représente le Service des poursuites pénales du Canada dans ce dossier.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Amateurs
Ce sont des amateurs, ce qui est une bonne nouvelle. C'est moins dangereux, estime Éric Ouellet qui est professeur au Département des études de la défense du Collège des Forces canadiennes, à Toronto.
Si vous publiez tout ce que vous faites sur les réseaux sociaux, vous allez vous faire attraper assez rapidement parce que les réseaux sociaux sont surveillés par les forces de l'ordre
À quatre, si vous voulez renverser le gouvernement, bonne chance, observe aussi M. Ouellet.
C’est l’Équipe intégrée de la sécurité nationale qui a mené l’enquête. La GRC précise dans son communiqué avoir pu compter sur la collaboration des Forces armées canadiennes, du Service de police de la Ville de Québec et de la Sûreté du Québec.
La GRC n’a pas l’intention de procéder à d’autres arrestations reliées à cette affaire.
Avec la collaboration de Camille Carpentier