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Le déploiement des énergies renouvelables sur notre territoire est une nécessité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, et préserver les ressources. Mais pour atteindre ses objectifs, la France a déployé les énergies renouvelables de manière anarchique, et certains projets ont déjà fait des ravages sur la biodiversité.
En 2021, la France s'est engagée à réduire de 20 % sa consommation énergétiqueconsommation énergétique finale et à atteindre une part de 33 % d'énergies renouvelables dans sa consommation d'énergie finale brute d'ici 2030. Ce déploiement répond à un besoin réel, mais s'effectue parfois au détriment de la nature. Un exemple criant de ce non-sens écologique a d'ailleurs récemment terminé au tribunal, avec l'appui de l'association France Nature Environnement (FNE).
Des morts d'oiseaux par centaines liées à un parc d’éoliennes
Le 7 avril dernier, pour la première fois en France, un exploitant d'éoliennes a été condamné pour la destruction d'espèces protégées. « Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné la société EDF Renouvelables et neuf de ses filiales, ainsi que son représentant légal M. Bruno Bensasson, pour avoir détruit illégalement de nombreux oiseaux et chauves-souris protégés dans le cadre de l'exploitation des 31 éoliennes du causse d'Aumelas » dans l'Hérault, rapporte France Nature Environnement.
Les énergies renouvelables nuisent aux oiseaux
Dans cette zone classée Natura 2000Natura 2000 connue pour être le lieu de vie de nombreux rapaces, 160 cadavres issus de 20 espèces d'oiseaux et 7 de chauves-souris ont été retrouvés entre 2017 et 2021. Parmi tous ces animaux, 65 cadavres de Faucon crécerelletteFaucon crécerellette ont été retrouvés au pied des éoliennes. Mais, « d'après les experts du CNRS de Montpellier, ce chiffre ne représente qu'un tiers de la réalité, la plupart des cadavres n'étant pas retrouvés (prédatés par des renards, etc) », écrit l'association : le nombre de victimes s'élèverait en fait à plusieurs centaines. EDF Renouvelables, son P.-D.G. et ses filiales ont été condamnés à des amendes de plusieurs centaines de milliers d'euros et leur activité a été suspendue sur le parc éolien du causse d'Aumelas.
Une partie de la forêt des Landes risque d’être rasée pour un projet photovoltaïque
De son côté, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) s'inquiète de l'installation massive des parcs photovoltaïques en milieu naturel. Le défrichage des zones utilisées pour les parcs photovoltaïques anéantit des milliards d'insectesinsectes et micro-organismesmicro-organismes. Pour les insectes pollinisateurs ensuite, l'ombrage des panneaux « constitue un facteur de forte diminution de la fréquentation d'un habitat. En effet, ces derniers ont besoin de l'énergie solaire pour augmenter leur température corporelletempérature corporelle et recherchent un environnement ensoleillé pour réduire les pertes d'énergie ». De plus, « des cas de mortalité directe d'insectes (abeilles, papillons, diptèresdiptères...) [ont été constatés] du fait de la chaleurchaleur réfléchie suite à des vols au-dessus des panneaux ».
« La lumièrelumière polarisée et réfléchie par des surfaces lisses perturbe leur comportement et leur orientation, au point que certains confondent les panneaux avec des miroirsmiroirs d'eau ». Mais ce n'est pas tout, ces sites photovoltaïques installés en pleine campagne, et parfois même en forêt, sont souvent clôturés, ce qui empêche les grands mammifèresmammifères de se déplacer et morcelle leurs habitats, en plus de provoquer des risques de blessures.
Les fermes solaires comme refuges de la biodiversité ?
Voilà pourquoi plusieurs associations écologistes luttent contre la mise en place du projet Horizeo en Gironde, un parc de 1 000 hectares nécessitant l'abattage d'environ 800 hectares de forêt des Landes. Ce projet de mégaparc, lancé par Engie et Neonen, devrait voir le jour en 2028, si l'État donne son feufeu vert. Face à la vive polémique que le projet a suscité et dont le journal Libération s'est fait l'écho, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a déclaré au cours de l'été 2024 que le mégaparc n'était « pas conforme à l'esprit de la loi d'accélération des énergies renouvelables ».
« Les sites de production renouvelables doivent être choisis avec soin pour éviter de perturber les écosystèmesécosystèmes, protéger les habitats naturels et limiter les impacts sur les espèces animales et végétales », rappelle France Nature Environnement. L'association a d'ailleurs mis à disposition une série d'outils en ligne pour mieux accompagner les projets liés aux énergies renouvelables, afin que le déploiement de ces énergies en France arrête de se faire au détriment de la nature.