Une Patek Philippe a été adjugée 14 millions de francs le week-end dernier à Genève. Est-ce logique alors que le secteur est censé tourner au ralenti, pris en tenaille entre l’atonie en Chine et les entraves douanières de Trump? L’un n’empêche en réalité pas l’autre. Comme avec l’art, il n’y a pas un seul marché de l’horlogerie, mais des marchés, au pluriel. Et la partie supérieure, centrée sur le très haut de gamme, continue de respirer normalement.
Alexander Friedman, créateur de la plateforme CollectorSphere, s’en fait le garant: «Les collectionneurs ont de l’argent et ils achètent. Mais ce qu’ils cherchent avant tout, c’est une expérience différente.» A leur hauteur, explique Alexander Friedmann, «nous sommes en atmosphère raréfiée» et des chocs comme les 39% de droits de douane américains se font à peine ressentir. Cette voix parlera à beaucoup de monde cette semaine. Surtout au bout du lac, où se tiennent tour à tour les ventes aux enchères d’automne et le Grand Prix d’horlogerie de Genève, qui décernera son Aiguille d’or jeudi soir.


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