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Depuis l’an dernier, l’école secondaire Grand Défi à Mont-Joli pilote un nouveau programme d'intervention par la nature et l'aventure et propose entre autres des ateliers de zoothérapie équestre à ses élèves. Pour ces jeunes ayant des besoins d'encadrement et de soutien spécifiques dans leur parcours scolaire, c’est l’occasion de développer des habiletés sociales en dehors de la salle de classe, tout en poursuivant leurs études secondaires.
Pour trois élèves du Grand Défi, la classe se déroule jeudi matin au grand air, au Jack Ranch à Saint-Gabriel-de-Rimouski.
Avec la propriétaire de l'entreprise De Pas à Pattes, Alicia Gagnon Brillant, qui est intervenante spécialisée en zoothérapie, elles prodiguent des soins aux chevaux.
Il ne s’agit pas seulement de brosser les chevaux, précise Alicia Gagnon Brillant.
En effet, les élèves apprennent avec elle à décoder l’aisance ou le malaise de leur cheval partenaire, à partir de signaux corporels, l’orientation de ses oreilles ou la dilatation de ses naseaux, par exemple.
En explorant cette communication interespèce, les jeunes sont amenées à développer leurs habiletés sociales et à prendre confiance en elles-mêmes.

Alicia Gagnon Brillant, la propriétaire de l'entreprise de zoothérapie De Pas à Pattes.
Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Ainsley-Vincent
À travers l'interaction avec les chevaux, l’approche de zoothérapie De Pas à Pattes les incite aussi à faire des parallèles avec leur vie personnelle.
De cette relation-là, [on fait] émaner des apprentissages divers en lien avec les relations interpersonnelles, la gestion des émotions, la façon de réagir par rapport aux obstacles qui se présentent dans notre vie.
Apprendre de façon différente
Avec ce nouveau projet pédagogique d'intervention par la nature et l'aventure, les petites cohortes du Grand Défi passeront plus de temps à l'extérieur de la salle de classe.
On essaie des façons novatrices d'engager les jeunes dans leur parcours scolaire et on les accompagne à la fois du point de vue académique et du point de vue des habiletés sociales, explique Valérie Raymond, conseillère pédagogique en Intervention par la Nature et l'Aventure à l’école Grand Défi.
Pour ces adolescents pour qui l’école c'est synonyme d'un peu plus d'échecs, les activités en plein air permettent de vivre des succès et d'apprendre à se connaître, ajoute-t-elle.
L’occasion pour les douze élèves qui poursuivent cette année leur parcours secondaire de reconnaître leurs forces et de les déployer dans un contexte académique alternatif.
Ce temps passé en nature permet aussi de réduire le stress et l’anxiété, soutient Valérie Raymond, qui souligne le bien-être que les élèves en retirent.
Nos jeunes ont parfois des troubles de l'attention, ça les aide beaucoup au niveau de l'attention. C'est des adolescents qui ont besoin d'adrénaline, de se dépenser, de défi, relate-t-elle.
Si ces ateliers équestres sont ponctuels, l'école Grand Défi souhaite qu'ils soient offerts comme option de cursus scolaire dès la prochaine rentrée scolaire.