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ENTRETIEN - Santa est la première invitée de l’émission culte diffusée chaque dimanche à partir de 11h20. En véritable spécialiste de la musique, l’animateur de 58 ans nous raconte les coulisses de ce retour.
Passer la publicité Passer la publicitéDiffusée de 1988 à 2006 sur M6, l’émission musicale « Fréquenstar » autrefois incarnée par Laurent Boyer fait son grand retour avec Éric Jean-Jean à l’animation. De NRJ à RTL, ce dernier a interviewé les plus grands de la scène française et internationale depuis plus de 35 ans. Le natif de Blaye en Gironde nous parle de la nouvelle version du programme proposé chaque dimanche à 11h20 sur W9.
LE FIGARO. – Comment pourriez-vous décrire le format « Fréquenstar » pour ceux qui ne l’auraient pas connu ?
Éric JEAN-JEAN. - C’est un long entretien en tête à tête propice à la confidence. Pour les plus anciens d’entre nous, c’est vraiment une Madeleine de Proust. C’est l’entretien feutré et intime avec cette atmosphère que Laurent Boyer était capable de créer quand il était face à un artiste. C’était absolument magnifique. Moi, je regardais ça et, quand j’étais petit, je voulais être Laurent Boyer.
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Avez-vous discuté avec Laurent Boyer de ce retour de « Fréquenstar » ?
Quand Laurent est arrivé sur RTL pour animer « La tête dans les étoiles » en 2000, moi j’arrivais de NRJ où j’étais l’intervieweur de la station depuis 1992 et je suis devenu sa doublure sur cette émission. Nous avons commencé à nous connaître à ce moment-là. Quand W9 m’a contacté pour reprendre « Fréquenstar », il a été le premier à qui j’en ai parlé. Je voulais m’assurer qu’il était au courant et qu’il était d’accord. Il a été comme à son habitude, c’est-à-dire intelligent, généreux et brillant. J’adore cet homme.
Pourquoi un retour de « Fréquenstar » près de 20 ans après l’arrêt de l’émission ?
Nous sommes dans l’air du temps. Les réseaux sociaux sont capables de nous amener dans l’intimité des gens. Les médias ont été un peu mis à la trappe par les artistes qui s’adressent désormais directement à leurs fans via leurs réseaux sociaux. Sur Internet, il y a des formats d’interview qui sont géniaux comme «Legend» avec Guillaume Pley. J’ai revisité le concept de « Fréquenstar » en prenant le temps de réaliser mes entretiens avec bienveillance depuis chez moi, dans mon propre salon.
Et en présence de votre chat Pénélope…
(Rires.) Pendant le confinement, je racontais chaque matin l’histoire d’une chanson avant de me rendre à la radio. Mon chat était tout le temps dans mes pattes. Il a fini par être filmé et est devenu une petite vedette sur mes réseaux sociaux. Durant cette période, plusieurs artistes nous avaient ouvert les portes de chez eux pour partager quelques instants. C’est de là qu’est née l’idée de faire « Fréquenstar » dans mon salon avec Pénélope, j’avais envie de recréer cette ambiance intimiste.
« Aujourd’hui, le plus gros faiseur de tubes, c’est TikTok »
Éric Jean-JeanQuelles sont les autres nouveautés de ce retour de « Fréquenstar » ?
Il y a deux axes, celui de recevoir un artiste qui va se raconter et celui de la nouvelle scène. Je passe ma vie à essayer d’aller voir des concerts. J’avais envie de faire découvrir des jeunes talents français dans « Fréquenstar » et c’est l’invité qui nous amènera ses propres découvertes au travers de plusieurs séquences. Les téléspectateurs pourront aussi nous proposer leurs trouvailles. L’idée est dans la continuité de ce que je fais chaque semaine dans « Le Grand Studio RTL ». Nous profitons de la notoriété de nos grands artistes pour essayer de mettre des jeunes talents à l’honneur.
L’accès au succès et à la notoriété est compliqué pour un artiste, qu’est-ce qui va faire que certains vont y parvenir et pas d’autres ?
C’est une corrélation de plusieurs choses qui sont la bonne chanson, le bon interprète mais aussi le bon moment. Par exemple, quand Stephan Eicher sort Déjeuner en paix en 1991 à un moment où le monde est inondé d’informations et s’inquiète à cause de la guerre du Golfe, son message fonctionne. Elle n’aurait peut-être pas eu le même impact dans un autre contexte. Il y a une petite part de chance pour qu’une chanson devienne un tube. Il arrive parfois qu’un tube ne soit pas une grande chanson.
Les réseaux sociaux, notamment TikTok , ont également un véritable impact sur l’émergence de nouveaux succès…
Je regarde avec beaucoup d’intérêt ce qui s’y passe. TikTok est capable de faire d’une chanson un tube ou de remettre un ancien titre au goût du jour. Exemple pour Dreams de Fleetwood Mac qui accompagnait la vidéo virale de ce type sur son skateboard qui buvait tranquillement du jus de canneberge. Vous avez Running up that hill de Kate Bush qui est revenu parce que la série Stranger Things l’a utilisé comme colonne vertébrale de sa saison 4 sur Netflix. Aujourd’hui, le plus gros faiseur de tubes, c’est TikTok.