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La ville de Saskatoon accueille lundi les membres du Conseil de la fédération (CDF) dans le cadre de la première réunion de Mark Carney avec tous les premiers ministres provinciaux depuis l’élection fédérale. D’importantes mesures de sécurité ont été mises en place pour la visite du cortège canadien pour assurer le bon déroulement de cette rencontre.
C’est la seconde fois que la Saskatchewan est l’hôte de ce sommet. Au moment de publier ces lignes, le lieu de l’événement n’était toujours pas connu.
D’après Michel Juneau-Katsuya, ancien cadre et agent de renseignement sénior au Service canadien du renseignement de sécurité (SRS), il affirme que c’est une mesure normale pour favoriser la sécurité des lieux.
Selon l’ancien policier, une évaluation de la menace a été menée par le SRS et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), appuyés par d’autres agences gouvernementales. Il explique que ce processus comprend un repérage et une inspection des lieux bien avant l’arrivée des membres du CDF, en plus d’une inspection par des maîtres-chiens afin de détecter de potentiels explosifs.
L’ensemble de ces mesures ont de nouveau été réalisées à l’arrivée des membres du CDF. Un processus de garde des lieux est également en place jour et nuit pour surveiller l’immeuble en question.
Les résidents de Saskatoon devront s’attendre à voir une présence importante de la GRC, qui chapeaute la sécurité de l'événement, près du lieu de la rencontre ainsi que quelques barrages routiers.
L’assistance du Service de police de Saskatoon est évidemment essentielle à la bonne sécurité d’un événement comme tel, car ils connaissent mieux la ville, affirme Michel Juneau-Katsuya.

Même si la Gendarmerie royale du Canada fait appel à la police locale, celle-ci affirme que ça n'aura aucun effet sur ses activités habituelles. (Photo d'archives)
Photo : Albert Couillard/CBC
Contacté par Radio-Canada, le SPS a confirmé que ses unités spéciales seront déployées et que des escortes routières, des barrages routiers et une présence policière accrue seront sur les lieux de l'événement.
Ni la GRC, ni le SPS n’ont pu confirmer le coût exact des opérations et le nombre d’effectifs sur place, mais ils assurent que tout est en place pour assurer la sécurité des membres du CDF.
Un déploiement important, mais pas inhabituel
La présence du premier ministre du Canada impose le déplacement de sa garde rapprochée assumée par la GRC qui est composée d’au moins cinq agents qui le suivent jour et nuit.
La sécurité des autres premiers ministres est également assurée par la GRC, sauf pour le Québec et l’Ontario qui disposent de services de police provinciaux qui gèrent la sécurité personnelle de leurs dirigeants.
Par contre, contrairement à la visite du roi Charles III il y a quelques jours, le déploiement des effectifs de sécurité sera moins important.
Bien que la rencontre soit habituelle, il reste que le leadership canadien au grand complet sera présent à Saskatoon, ce qui explique les mesures de sécurité mises en place.
Ce n’est pas leur premier rodéo.
Si quelqu’un venait à commettre un attentat, ce serait dévastateur pour le Canada, précise le policier retraité.
La province en état d'urgence
La semaine dernière, la Saskatchewan a déclaré l’état d’urgence en réponse aux feux de forêt pour une durée de 30 jours, forçant le déploiement d’un nombre significatif d’effectifs pour le combat de ces incendies.

Depuis le début de la saison des feux de forêt, plus de 500 000 hectares ont été brûlés. (Photo d'archives)
Photo : Fournie par Bill Barzeele
Par contre, la réunion a été maintenue malgré tout. Une décision qui revient ultimement au gouvernement de la province qui accueille la réunion, selon Michel Juneau-Katsuya.
Le SPS assure que l’état d’urgence et la tenue du CDF à la Ville des Ponts n’affecteront en rien les activités de ses corps policiers.
Et les discussions à prévoir?
En entrevue à CBC dimanche, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a réaffirmé son envie que le Canada devienne une superpuissance énergétique.
Cependant, pour y arriver, il estime qu’il faut entamer des discussions sur la réglementation qui touche cette industrie, visant ainsi la loi C-69, une loi fédérale qui évalue l’impact des grands projets nationaux d’énergie et de transport. Celle-ci a été critiquée à maintes reprises par le premier ministre saskatchewanais.
Le professeur adjoint à la Faculté des études politiques de l’Université de la Saskatchewan, Daniel Westlake, estime que le choix de la Saskatchewan comme lieu de rencontre ne changera pas le cœur des discussions. Le politologue prévoit que le premier ministre Mark Carney abordera les tarifs américains lors de la rencontre.