NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
L'astronaute française Sophie Adenot fera pousser plusieurs plantes lors de son séjour dans la Station spatiale internationale (ISS). Un atelier qui sera reproduit dans plusieurs classes, du primaire jusqu'au lycée, afin de comprendre la croissance des plantes en apesanteur, mais aussi dans un but éducatif.
Dans les bagages de Sophie Adenot à destination de la Station spatiale internationale (ISS), on trouvera quelques graines : de l'arabette des dames et du mizuna. Deux espècesespèces de plantes que l'astronaute française sera chargée de faire pousser dans l'espace.
Cela s'inscrit dans le cadre de l'expérience « ChlorISS » annoncée ce 1er juillet par le Cnes. Au printemps 2026, le voyage de Sophie Adenot devrait débuter à l'occasion de la mission « εpsilon » prévue pour durer six mois.
L'astronaute sera alors chargée, entre autres, de conduire des expériences impliquant la jeunesse dans une dimension éducative. Pour cela, sa mission consistera à faire pousser ces deux types de plantes dans l'espace, en apesanteur. Dans le même temps, 4 500 établissements scolaires, allant de l'école primaire au lycée, en feront de même et noteront les différences entre les plantes qui poussent au sol, et celles qui orbitent autour de la Terre.
Un programme scientifique et éducatif
Les élèves, ainsi que l'astronaute, seront chargés de surveiller la croissance des échantillons et de noter quel est l'impact de la lumière, ou encore de la gravité sur leur évolution. Le tout en lien avec les programmes de sciences de la vie et de la Terre, de physique-chimie, de mathématiques et de technologie.
Le Cnes n'en est pas à sa première expérience de ce type. En 2021, Thomas Pesquet avait ainsi aidé à la mise en œuvre d'un programme similaire intitulé « Élève ton blobblob » auquel avait participé quelque 2 000 classes de l'académie de Toulouse. Chacun de son côté, l'astronaute et les « terriens » devaient nourrir et faire grandir ce drôle d'organisme rendu célèbre en grande partie par Audrey Dussutour, chercheuse qui s'était prise de passion pour le blob, jusqu'à lui consacrer un livre.
Dans le cas des plantes, c'est le même principe. L'idée est d'avoir un organisme relativement facile à prendre en main qui pourrait encourager les jeunes élèves à embrasser une carrière scientifique.
Deux plantes habituées aux voyages spatiaux
À ce titre, les organismes choisis pour accompagner Sophie Adenot n'ont pas été choisis au hasard. L'arabette des dames est déjà la star des plantes dans l'espace. Arabidopsis thalianaArabidopsis thaliana, de son nom complet, est considérée comme un organisme modèleorganisme modèle dont le code génétiquecode génétique est parfaitement séquencé et qui a l'avantage d'avoir une croissance rapide, ce qui en fait la candidate idéale pour un voyage dans l'espace et les analyses qui vont avec.
Ainsi, en 2007, le module Expose de l'ISS avait accueilli des graines qui avaient été exposées au vide et avaient survécu après plus d'un an dans ces conditions. En 2022, d'autres graines avaient réussi à germer dans des échantillons de régolitherégolithe lunaire collectées par les missions Apollo un demi-siècle auparavant.
Le mizuna est également un bon client, puisque cette plante rappelant un peu la roquette avait été choisie en 2019 pour une expérience visant à montrer qu'une agricultureagriculture spatiale était possible, ce qui donnerait des produits frais aux astronautes. Une partie avait d'ailleurs été consommée par les occupants de l'ISS.
Pour ce ChlorISS, les inscriptions sont déjà ouvertes pour les établissements, et le projet démarrera au printemps prochain, dès l'arrivée de Sophie Adenot à bord de la station.