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Pourquoi l’AIEA parle d’un risque « inimaginable » après les frappes en Iran

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Le 13 juin dernier, Israël avait ouvert la voie. Ce week-end, les États-Unis se sont engouffrés. Ils ont à leur tour frappé l’Iran. Trois sites nucléaires ont été touchés. Et les autorités ignorent quelle est l’ampleur réelle des dégâts.

Le 13 juin dernier, Israël menait une attaque ciblée sur des sites nucléaires iraniens. Les experts s'étaient mobilisés pour préciser au plus vite quels risques de contaminationcontamination ces bombardements pouvaient faire courir dans la région.

Iran : ce que disent les experts sur les risques de contamination nucléaire à Natanz

À peine une semaine plus tard, voici que les experts sont de nouveau sur le pont. Parce que dans la nuit de samedi à dimanche, les États-Unis ont à leur tour frappé trois sites nucléaires sur le sol iranien. Des avions de combat et des sous-marinssous-marins ont été mobilisés pour attaquer les installations de Fordo, Natanz et Ispahan. Selon Donald Trump, un « succès militaire spectaculaire » qui aurait « complètement et totalement anéanti » les principales installations d'enrichissement nucléaire iraniennes. Mais la réalité, une fois de plus, semble un peu plus nuancée.

Le site ultra protégé de Fordo touché

Et en la matière, les informations les plus fiables sont sans doute celles diffusées ce matin même par Rafael Grossi, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Il rapporte que six cratères d'impact sont visibles sur les images satellites renvoyées du site de Fordo, au nord du pays. Des cratères qui confirment l'usage annoncé par les Américains de bombes anti-bunker pénétrantes sur le second site d'enrichissement de l'uranium d'Iran. Les experts estimaient que le site cachait plus de 1 700 centrifugeuses de dernière génération capables de produire assez d'hexafluorure d'uranium enrichi à 90 % pour fabriquer une bombe atomique en seulement trois jours.

« À ce stade, personne ne peut dire quels sont réellement les dommages qui ont été causés à l'installation souterraine », estime Rafael Grossi. Rappelons que les installations d'enrichissement sont supposées être cachées à plus de 80 mètres de profondeur. Certains experts estiment que les changements de couleur de la montagne dans laquelle est creusée l'usine pourraient correspondre à des dépôts massifs de cendres. De quoi laisser penser que les halls souterrains ont été gravement impactés. Et, le directeur de l'AIEA estime que « compte tenu des charges utilisées et de la nature sensible aux vibrations des centrifugeuses », il faut s'attendre à des dégâts très importants sur les moyens de production de l'uranium enrichi.

Des missiles anti-bunker lancés contre des sites nucléaires iraniens

Des missilesmissiles anti-bunker ont aussi été utilisés plus au sud pour frapper l'usine d'enrichissement de Natanz - celle qui avait déjà été durement touchée par l'attaque israélienne du 13 juin dernier. Et du côté de laquelle on voit désormais aussi deux cratères creusés par des missiles anti-bunker. Là encore, l'étendue des dégâts souterrains reste à établir. Mais l'AIEA avait déjà estimé, il y a quelques jours, que les centrifugeuses présentes sur place avaient pu être gravement endommagées par la coupure de courant consécutive à l'attaque initiale.

Le saviez-vous ?

Dans la journée de dimanche, les médias iraniens ont rapporté des « explosions massives » du côté de Bushehr. Mais dans sa présentation officielle de ce lundi matin, Rafael Grossi, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), confirmait bien qu’aucune preuve d’attaque sur un autre site – que Fordo, Natanz et Ispahan – n’avait été enregistrée.

Le site d'Ispahan, plus au centre de l'Iran, est le troisième à avoir été visé par les Américains. Il s'agit du plus grand complexe de recherche nucléaire du pays. Quelque 3 000 scientifiques y travailleraient. Et les images satellites montrent une vingtaine de bâtiments détruits par des missiles de croisière ce week-end. Un site noirci par les décombres. « Des entrées de tunnels utilisés pour le stockage de l'uranium enrichi ont également été touchées », confirme Rafael Grossi. Selon l'Institute for Science and International Security (ISIS), la principale installation de conversion d'uranium du complexe - celle qui convertit l'uranium naturel en uranium alimentant des centrifugeuses à gazgaz - a été « gravement endommagée ».

Pas de contamination mesurée pour l’instant

Malgré ça, l'Iran continue d'affirmer n'avoir enregistré aucune radiation anormale à l'extérieur de ces sites. Une affirmation qu'il est pour l'heure impossible de vérifier. Car les inspecteurs de l'AIEA n'ont plus accès aux sites nucléaires iraniens depuis le 13 juin dernier. « Nos équipes sont sur place. Prêtes à entrer en action dès que les conditions de sûreté et de sécurité seront à nouveau réunies », affirme une fois de plus Rafael Grossi ce matin. L'Iran se veut rassurant. Dans un courrier adressé à l'AIEA, le pays assure « prendre toutes les mesures qui s'imposent pour protéger la matière nucléaire ». Faisant craindre des opérations illégales de déplacement des stocks d'uranium. Mi-mai, l'AIEA estimait à environ 9 250 kilogrammeskilogrammes le stock total d'uranium enrichi détenu par l'Iran, dont 400 kilos enrichis à 60 %. Une quantité, si elle était portée à la qualité militaire - un enrichissement de 90 % -, suffirait à produire environ dix armes nucléaires. Et elle échappe pour l'heure à tout contrôle. « Nos inspecteurs doivent retourner sur place pour vérifier l'état des stocks », martèle donc Rafael Grossi.

La crainte, c'est que ce stock ait été transféré sur un site secret - le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) s'en est vanté ce jeudi - et soit en cours d'enrichissement plus avancé grâce à des centrifugeuses non déclarées. Selon les experts, cinq à six jours seulement pourraient suffire à obtenir suffisamment d'uranium enrichi à 90 % pour fabriquer une bombe.

Même sans ça, stocker de l'uranium comme le fait l'Iran est préoccupant. Le risque de contamination ou d'exposition aux radiations est réel. Faire exploser un stock d'uranium ne devrait pas provoquer de catastrophe nucléaire. Mais dispersé dans l'environnement, celui-ci pourrait avoir des effets sur la santé des locaux. Le vrai risque est toutefois à chercher ailleurs. Du côté de gaz injecté dans les centrifugeuses. Dans les conditions d'un transport précipité ou dans des conditions de stockage inappropriées, une grande quantité de cet hexafluorure d'uranium représenterait un risque important en cas d'attaque. Au contact de l'humidité, en effet, cette forme de l'uranium devient plus réactive et susceptible de faire exploser les cylindres qui la contiennent. De quoi craindre de répandre dans l'environnement, un hexafluorure d'uranium transformé dans l'opération en acideacide fluorhydrique et en fluorure d'uranyle, tous deux hautement toxiques.

Préserver les installations nucléaires de toute nouvelle attaque

Autant de points qui font dire et répéter à Rafael Grossi que « des attaques armées contre des installations nucléaires ne devraient jamais avoir lieu ». Celles de ce week-end, tout particulièrement, « mettent en danger le pacte de non-prolifération et les destructions pourraient atteindre un niveau inimaginable », estime-t-il ce lundi matin. Avec l'utilisation de missile anti-bunker, un nouveau stade a été franchi. Mais il reste une dernière option qui n'a heureusement pas encore été mise en œuvre. Celle de recourir à une arme nucléaire de faible de puissance pour détruire Fordo. Les risques de retombées seraient évidemment démultipliés. Et l'opération mènerait vraisemblablement à une escalade dans la région. Voire au-delà.

Rafael Grossi en appelle donc à la retenue et à la sagesse. « Il reste une chance pour la diplomatie et nous devons la saisir. Parce que même si nous ne sommes pas d'accord sur les causes et sur les conséquences de cette crise, je veux croire que nous avons encore quelque chose d'important en commun : nous ne voulons ni d'un accidentaccident nucléaire ni voir de nouveaux pays se doter de l'arme nucléaire. »

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