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Pourquoi ces tombes chrétiennes dans le désert du Néguev cachent-elles des objets venus d’ailleurs ?

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Un site archéologique du désert du Néguev, en Israël, est sous le feu des projecteurs après la découverte de mystérieuses tombes lors d’une campagne de fouilles réalisée entre 2016 et 2017. Certaines sépultures cachaient des sculptures étonnantes provenant d’Afrique. 

Le désertdésert du Néguev, au sud d'Israël, est un lieu mythique occupant une place particulière dans les récits bibliques. Au cœur de l'étendue aride, le site de Tal Malhata est l'un des centres d'attention des archéologues depuis plusieurs décennies. Et pour cause : des centaines d'artefacts remontant à l'âge de bronze y ont été exhumés depuis les années 1990.

Ces dernières années, de nouvelles campagnes de fouilles se sont révélées fructueuses pour les chercheurs. Plusieurs tombes anciennes ont été découvertes en 2017. Des sculptures se trouvaient à l'intérieur des sépulturessépultures, semblant avoir été produites en Afrique continentale, il y a plusieurs siècles.

Dans les arcanes d’une nécropole byzantine

Une étude publiée dans le journal spécialisé ‘Atiqot n° 117, détaille les résultats de plusieurs années de recherches réalisées conjointement par l'Israel Antiquities Authority et l'Université de Cologne. Les experts décrivent la présence d'un vaste cimetière, une nécropole, à Tel Malhata. Une importante quantité des tombes trouvées et explorées sont des cistescistes, des caissons de pierre, parfois surmontées de tumulus, destinés à accueillir un seul individu. Parmi les 155 tombes, certaines s'avéraient être des fosses aménagées pour incinérer les défunts.

Pour les archéologues, il était alors nécessaire de comprendre les procédés d'inhumation au sein de la nécropole. Les tombes abritaient majoritairement les dépouilles de chrétiens. Une affirmation étayée par la disposition des sépultures et des corps. Les individus étaient placés à l'horizontale, les têtes tournées vers l'ouest et les mains placées sur l'abdomenabdomen. La nécropole était majoritairement peuplée de femmes et d'enfants à 70 %, contre 20 % d'hommes et 10 % de corps dont le sexe et les origines n'ont pas été déterminés.

Des enterrements chrétiens se déroulaient à Tel Malhata il y a environ 1500 ans : une observation cohérente, concordant avec les analyses stratigraphiques et les structures retrouvées depuis plus de 30 ans. La cité était sous contrôle de l'Empire byzantin durant plusieurs siècles avant les conquêtes musulmanes depuis la péninsulepéninsule arabique, fournissant une explication plausible à la dominante chrétienne de la nécropole.

D’étranges figures d’os et d’ébène

Les défunts du cimetière de Tal Malhata emportaient dans leurs trépas de nombreux objets. Les archéologues ont recensé principalement des bijoux, conçus à partir de diverses matières. Mais les « joyaux » des récentes excavations se sont voulus plus surprenants. Des icônesicônes ont été entreposées dans certaines cistes, aux apparences rudimentaires et taillées dans l'ébène et dans des ossements, quelques unes arborant des traits humains, quand d'autres adoptaient des formes plus abstraites. Selon les historienshistoriens, il fait peu de doutes que ces artefacts proviennent de l'est de l'Afrique, très sûrement des provinces éthiopiennes au sortir de l'Antiquité.

Plusieurs hypothèses visent à expliquer leur présence dans des tombes chrétiennes du Néguev. Elles auraient pu transiter depuis l'Afrique vers le Levant grâce aux caravanes commerciales qui se déplaçaient alors en passant par l'Égypte avant de remonter vers l'Anatolie ou de continuer à l'est, vers la Perse et l'Inde. Les habitants de Tal Malhata se seraient alors retrouvés en possession des figurines, réalisant leur rareté et leur caractère précieux.

Une autre théorie évoque le déplacement de population depuis l'Éthiopie vers le nord et les anciennes provinces de l'Empire romain. Quelques régions africaines étaient déjà sujettes à la christianisation, et l'étude insiste sur l'importance des flux migratoires autour du bassin méditerranéen. De plus amples études sur les ossements de la nécropole pourraient offrir de précieuses données sur ces individus, et répondre ainsi à de nombreuses questions.

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