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Pour satisfaire le PS, Sébastien Lecornu sacrifie les retraites et éloigne la menace d’une censure

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Le premier ministre Sébastien Lecornu.

Le premier ministre Sébastien Lecornu. Gonzalo FUENTES / REUTERS

RÉCIT - Au terme d’une journée à suspense, le premier ministre a annoncé, lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, la suspension de la réforme des retraites, votée sous Élisabeth Borne en 2023.

Les sourires socialistes ne trompent pas. Le hochement de tête victorieux d’Olivier Faure encore moins. Mardi, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le premier secrétaire du PS et ses députés ont obtenu leur plus grande victoire politique depuis de très nombreuses années. Lors d’un discours très attendu, le premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé ce que la gauche réclamait à cor et à cri depuis maintenant plusieurs semaines : la suspension de la très contestée réforme des retraites, votée dans la douleur en 2023. « Le gouvernement est prêt à un nouveau débat, (…) demandé par des forces politiques et syndicales légitimes. (…) Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme des retraites », a lancé le chef du gouvernement à la tribune de l’Assemblée nationale, sous les applaudissements de la quasi-totalité du groupe socialiste.

La concession est immense. Elle revient sur l’une des principales réformes de la présidence d’Emmanuel Macron, l’une…

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Le Figaro

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