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Pour enrayer les effets de la surpêche, une solution pourrait être la création de milliers de petites aires marines protégées

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Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit inquiet de l’état de l’environnement lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans à Nice.

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit inquiet de l’état de l’environnement lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans à Nice. Manon Cruz / REUTERS

LE FIGARO DEMAIN - À l’occasion du sommet à Nice sur l’océan, des chercheurs proposent une méthode pour lutter contre l’effondrement de plus de 70% des stocks de poissons.

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Un enjeu majeur à l’Unoc 3, la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, à Nice qui a réuni plus de 60 chefs d’État et de gouvernement, est la création d’aires marines protégées, exemptes de toute activité de pêche et en particulier du chalutage de fond. Cette pratique consiste à ratisser les fonds marins pour pêcher, mais elle détruit la faune et la flore et rejette du CO2 piégé au fond de l’océan dans l’atmosphère. « Je ne suis pas heureux quand je pense à la biodiversité, au climat et aux aires marines protégées », a indiqué mardi 10 juin, Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies qui s’est félicité, par ailleurs, que le traité dit « BBNJ », pour la protection de la haute mer, ait été ratifié par 49 pays et qu’il était proche d’une entrée en vigueur (il faut 60 ratifications), un peu plus de deux ans après son adoption à l’Onu.

Les pays peinent à créer des aires marines réellement protégées : elles ne représentent aujourd’hui que 3 % de la surface des océans au plan mondial, loin des 8 % annoncés, d’après l’estimation d’une étude internationale. « Actuellement, 95% des aires marines protégées (AMP) ne fonctionnent pas, notamment à cause du chalutage de fond », confirme Emmanuel Gonçalves, professeur associé en biologie marine à Lisbonne et directeur scientifique de Oceano Azul, une puissante fondation portugaise. Or les pays se sont engagés, en 2022, à protéger 30 % des terres et des mers d’ici à 2030. Ce ne sera donc pas simple d’y arriver.

Des investissements rentables

Néanmoins, il y aurait une solution. Elle tient en une méthode : créer de nombreuses petites aires marines protégées dans les eaux territoriales des pays, c’est-à-dire dans les zones économiques exclusives. « Il faudrait en créer un total de 188 000 d’ici à 2030, soit environ 85 par jour », explique au Figaro, Enric Sala, océanographe à National Geographic et coauteur d’un article qui sera publié en octobre dans la revue Marine Policy . « Nous avons pris l’hypothèse de petites aires marines protégées de moins de 10 km2, car actuellement les deux tiers des aires marines protégées sont inférieures à cette taille ». Et selon le scientifique, expert des zones protégées, cela pourrait être possible même dans les zones actuellement très exploitées. « L’archipel des îles Mèdes, en Catalogne, est une petite AMP d’un kilomètre carré, mais elle rapporte 10 millions d’euros par an à la région, grâce au tourisme, pour 2 millions d’investissements annuels », ajoute le scientifique. Il y aurait donc un bienfait direct et mesurable. Pour parvenir à créer de nombreuses aires marines protégées, le scientifique préconise que les communes ou les départements puissent récupérer cette prérogative, prise aujourd’hui le plus souvent au niveau gouvernemental.

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Surtout, ce serait un moyen de restaurer les stocks de poissons « qui sont victimes, à plus de 70% de la surpêche », complète Enric Sala. Ces aires marines protégées près des côtes auraient un impact majeur sur la restauration des populations de poissons « car la haute mer ne représente que 4% des prises », complète le scientifique. Les « petites aires marines protégées sont particulièrement efficaces pour régénérer les stocks d’alevins », ajoute Joachim Claudet, directeur de recherche au CNRS et expert des aires marines.

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