NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La Municipalité de Bolton-Est a prélevé à son tour des échantillons d'eau des puits vendredi pour en faire l’analyse, après que la Direction de la santé publique a demandé aux résidents à proximité de l’usine Polyrheo d’éviter de consommer l’eau.
Dans l’attente des résultats, les instances ne veulent prendre aucun risque avant de s'assurer que les produits chimiques déversés le jour de l’incendie le 28 mars dernier n’ont pas atteint la nappe phréatique.
Il faut aller regarder plus loin, mais il y a très peu de chances que ça percole vraiment. On ne veut pas prendre de chance, en fait, ni la Santé publique, ni nous autres. On est tout à fait d’accord de faire les tests, a déclaré la mairesse de Bolton-Est Vinciane Peeters.
Une quantité importante de produits chimiques, dont des tonnes du pesticide malathion, a été déversée sur le site le jour de l’incendie, a appris récemment la Santé publique.
Le biologiste et ex-directeur du Service technique et environnemental d’une grande usine de l’Estrie Émile Audy croit que le déversement de produits chimiques aurait pu être évité avec de bonnes mesures de protection.
Au point de vue de l'environnement, ça aurait pu ne pas se produire.
À l’usine où j’étais, on avait des inspections une ou deux fois par année. Les gens du ministère venaient, ils se promenaient dans l’usine, confie-t-il.
Il juge qu’il y aurait dû avoir une digue permanente autour [des barils de produits chimiques] capable de contenir le contenu du réservoir plus 25 %, donc s’il y a une fuite, ça reste là.
Il croit aussi que le ministère de l’Environnement devrait effectuer un suivi plus serré en entreprise avant que des drames ne surviennent.