Les routes de l’Abitibi-Témiscamingue ont fait plus de morts et moins de blessés en 2024 que la moyenne des cinq années précédentes. Le Nord-du-Québec affiche un bilan similaire.

Dans son bilan routier annuel publié jeudi, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) fait état de 16 décès sur les routes de la région, soit le même nombre qu’en 2023. Mais il s’agit d’une hausse de 12,7 % sur la moyenne de 2019 à 2023.

Le nombre de blessés graves a chuté de 39,8 % et la région a aussi dénombré 14 % moins de blessés légers, toujours par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La SAAQ parle respectivement 23 et 478 victimes.

Au total, 517 personnes ont subi des dommages corporels dans une collision routière en Abitibi-Témiscamingue en 2024, ce qui représente une baisse de 14,7 % sur la moyenne de 2019 à 2023.

Similaire dans le Nord-du-Québec

Dans le Nord-du-Québec, une hausse de 90,5 % des décès est rapportée sur la moyenne des cinq dernières années. La donnée peut surprendre, mais il est question de huit décès. Il y en avait eu sept en 2023 et six en 2022. Entre 2019 et 2022, la moyenne était de trois décès.

Cette région affiche aussi des baisses significatives au niveau des blessés sur les routes. La SAAQ fait état de 13 blessés graves et de 80 blessés légers, soit des diminutions respectives de 32,3 % et 22,3 % sur la moyenne.

Le nombre total de victimes ayant subi des dommages corporels sur les routes a chuté de 20,1 % comparativement à la moyenne de 2019 à 2023.

Légère diminution au Québec

Au Québec, on note une légère diminution des décès et des blessés, mais le nombre de piétons happés mortellement a bondi de 24,6 % comparativement à la moyenne des cinq dernières années.

La SAAQ attribue l’amélioration du bilan routier à la somme des actions déployées au Québec en sensibilisation, en législation et en contrôle.

De son côté, la Sûreté du Québec souligne dans son propre bilan que la conduite imprudente et la vitesse sont en cause dans 35,5 % des collisions mortelles ou avec blessés graves survenues sur le territoire qu’elle dessert.

La capacité de conduite affaiblie est en cause dans 15,2 % des cas et la distraction dans 12,2 % des accidents mortels. De plus, près de 25 % des victimes décédées lors de collisions routières ne portaient pas la ceinture de sécurité.