NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Une vente-débarras sans permis a débuté ce vendredi et se tiendra tout le week-end, jusqu'à dimanche, dans l'ensemble du secteur de Sept-Îles. L'initiative est née en 2023 d'une suggestion citoyenne.
Pour sa troisième année consécutive, l'événement semble susciter un vif engouement. Plus de 90 ventes de garage sont inscrites un peu partout sur le territoire, déclare la conseillère en communication de la Ville de Sept-Îles, Amélie Robillard lors de son passage à l'émission Bonjour la Côte.
S'il est trop tard pour s'inscrire sur la liste des vendeurs, la ville assure que les Septiliens pourront tout de même organiser leur vente-débarras improvisée sans inscription exceptionnellement cette fin de semaine.
Elle rappelle qu'à Sept-Îles, les ventes-débarras sont permises en tout temps. Toutefois, il faut obtenir un permis, qui s'obtient très facilement en ligne et ça coûte 20 $, précise-t-elle.
On savait que dans certaines municipalités, les "ventes de garage" étaient permises uniquement durant des périodes ciblées, et que les gens trouvaient que ça créait une belle dynamique
Des participants enthousiastes
Parmi les participants, Louise Raymond, une retraitée, vit sa première expérience de vente-débarras, accompagnée de deux amis. La perspective de pouvoir organiser une vente sans frais l'a motivée à faire du tri pour se débarrasser des objets accumulés.

Louise Raymond participe cette fin de semaine à sa première vente-débarras.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Bougeard
Chez elle, on trouve de tout, y compris des surprises. Certains m'ont demandé si j'avais un couteau électrique alors j'ai vendu le mien! Je ne l'avais pas mis à la vente de garage, ça m'a fait penser de le vendre, raconte Louise Raymond.
André-Carl Landry, également retraité, a récupéré de nombreux articles suite au décès de son père l'année passée. Manquant de place, il cherche à se débarrasser d’objets encombrants dont il n’a plus l'utilité. Ça me prendrait une deuxième maison, ajoute-t-il en rigolant.
Il partage aussi une anecdote amusante de sa précédente vente-débarras. J'avais une urne funéraire et j'avais écrit dessus "Urne de seconde main, n'a servi qu'une fois". Je ne l’ai pas vendue, mais ça avait fait rire.

André-Carl Landry avait déjà organisé une grande vente-débarras en 2017 avec plusieurs de ses voisins.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Bougeard
Tout comme Louise Raymond, il confirme la culture du marchandage lors de ces événements. Les gens s'attendent toujours à négocier un peu, je pense que cela fait partie des règles. Un objet à 25 $, on se dit "je le lâche pour 15 ou 20 $."
Ils notent enfin la grande diversité des acheteurs. Je dirais que c'est assez universel, il y a des gens de tous horizons, déclare Louise Raymond.
Que faut-il savoir pour faire des trouvailles?
Pour trouver les vendeurs autour de chez vous, vous pouvez télécharger la liste des ventes inscrites ou consulter une carte en ligne répertoriant toutes les ventes sur le territoire sur le site de la Ville de Sept-Îles, explique Amélie Robillard.
Si de légères précipitations sont prévues pour la journée de samedi, la météo devrait être au rendez-vous cette fin de semaine pour faire de bonnes affaires.
D'après l’entrevue de Mathieu Pineau