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Petit-Saguenay s’attaque aux plantes exotiques envahissantes sur son territoire

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La Municipalité de Petit-Saguenay veut agir concrètement pour mettre un frein à la multiplication des plantes exotiques envahissantes sur son territoire.

Le pétasite du Japon, une plante ornementale envahissante, est d’ailleurs bien installé le long de la rivière Petit-Saguenay, une rivière à saumon.

On veut éviter qu’elle se répande partout parce qu’elle va aller dans des milieux qui sont fragiles comme les milieux riverains et les milieux humides. On sait aussi qu’il y a des toxines qui peuvent être dégagées par la plante et qui se retrouvent dans l’eau, explique le maire de Petit-Saguenay, Philôme La France.

La municipalité de Petit-Saguenay vue des airs.

La municipalité de Petit-Saguenay.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Lamothe

La coordonnatrice à la concertation au Comité ZIP Saguenay-Charlevoix, Ève-Laurence Hébert, révèle que les feuilles du pétasite du Japon peuvent atteindre de deux à trois mètres de superficie.

Elle devient très grosse. Vous pouvez bien vous imaginer qu’il n’y a pas grand chose qui pousse en dessous. C’est le problème avec cette plante-là, précise-t-elle.

Une personne regarde de près une plante.

La coordonnatrice à la concertation au Comité ZIP Saguenay-Charlevoix, Ève-Laurence Hébert, fera partie de l'équipe qui créera l'inventaire des plantes exotiques envahissantes.

Photo : Radio-Canada / Gabrielle Morissette

Afin de contrôler sa prolifération et celle d’autres espèces envahissantes, la Municipalité, en collaboration avec le Comité ZIP Saguenay-Charlevoix, fera un inventaire et un plan de caractérisation.

On va se promener tout au long de la rivière avec un GPS. On va faire le tour des talles. On va essayer de les mesurer et de savoir où il y en a, indique Ève-Laurence Hébert. Ensuite, on va noter à quoi ressemble l’écosystème environnant. Par exemple, on va noter les plantes qu’on retrouve et les plantes qui pourraient être affectées par le pétasite.

Le travail débutera au mois de juin et pourrait prendre jusqu’à trois semaines.

Un plan de lutte

L’objectif de cette opération est de créer un plan de lutte pour tenter d’éradiquer le plus possible les plantes exotiques envahissantes.

Plusieurs méthodes pour éliminer le pétasite ou encore la renouée du Japon, qui se retrouve aussi sur le territoire, pourraient faire partie du plan de lutte.

Une personne de dos pointe des plantes.

Le maire de Petit-Saguenay, Philôme La France, montre un espace en bordure de la route qui est recouvert du pétasite du Japon.

Photo : Radio-Canada / Gabrielle Morissette

On sait que c’est une plante qui est très difficile à éradiquer parce qu’elle a des racines très profondes. Elle se répand par rhizome, donc c’est difficile, spécifie le maire de Petit-Saguenay, Philôme La France. Ça pourrait être par bâchage, par brûlage ou arrachage intensif. On va voir. On va tester des techniques et voir ce qui fonctionne le mieux. Éventuellement, peut-être qu’on va réussir à la contrôler convenablement ou à l’éradiquer.

Il assure également que de la sensibilisation sera faite auprès des citoyens. Comme il s’agit d’une plante ornementale, elle aurait été implantée d’abord sur des terrains privés.

C’est une plante qui peut bien faire dans un jardin ou une plate-bande, mais, en ce moment, elle est en train de se naturaliser. Elle est sauvage, raconte-t-il.

Le plan de lutte devrait être complété à la fin de l’automne.

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