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En Arctique, les ours blancs font face à une disparition dramatique pour eux de leur banquise. Et de l’autre côté du monde, les phoques ne sont pas plus à la fête. Leur population a été divisée par deux ces 50 dernières années.
Des ours blancs en souffrance sur ce qu'il reste de banquise en Arctique. L'image est tristement connue. Celle des phoques en difficulté de l'autre côté du monde l'est sans doute un peu moins. Pourtant, des chercheurs du British Antarctic Survey révèlent aujourd'hui un déclin important de leur nombre observé du côté des îles Orcades du Sud.
Certaines espèces en grande difficulté en Antarctique
Dans la revue scientifique Global Change Biology, les chercheurs racontent comment ils surveillent, en Antarctique, diverses populations d'animaux sauvages depuis les années 1970 par des comptages réguliers et des données satellitaires. Ils se sont concentrés, cette fois, sur trois espèces : les phoques de Weddell, les otaries à fourrure de l'AntarctiqueAntarctique et les éléphants de mer du Sudéléphants de mer du Sud. Pas de déclin significatif du côté des éléphants de mer. En revanche, les phoques de Weddellphoques de Weddell ont perdu 54 % de leurs populations en presque 50 ans. Et les otaries à fourrure de l'Antarctique, quelque 47 %.
Les chercheurs expliquent le phénomène par des changements marqués dans les conditions environnementales en Antarctique. Et plus spécifiquement encore, par les changements observés sur la banquise. Les phoques de Weddell dépendent en effet fortement de cette banquise - qui fond sous l'effet du réchauffement climatique - pour se reproduire et se nourrir. Les otaries, quant à elles, subissent plus exactement les impacts environnementaux sur la chaîne alimentaire.
Des données solides et préoccupantes
Si le résultat est tout à fait préoccupant, les chercheurs se réjouissent de ce qu'ils ont pu tirer de cet ensemble de données fiables et à long terme - y compris pendant une période de refroidissement temporaire entre 1998 et 2014. Ils rappellent en effet que de nombreux effets environnementaux sur la faunefaune sauvage ne peuvent être compris que sur des décennies. Et leurs travaux devraient aider à modéliser le futur qui attend phoques, otaries et éléphants de mer du côté de l'Antarctique.