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Passage de flambeau sur la scène théâtrale de Québec

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On assiste actuellement à des changements à la tête de plusieurs théâtres dans la région de Québec. Premier Acte et La Bordée ont nomment de nouveaux visages à leur tête, alors que le théâtre Périscope dévoilera au mois d’août qui succédera à Frédéric Guay à la direction générale.

C’est Marie-Pier Lagacé qui sera la nouvelle directrice générale et artistique de Premier Acte. Elle succède à Marc Gourdeau qui était à la tête de l’organisation depuis 1999.

Marc est une personne d'une grande rigueur, d'un grand dévouement, il a vraiment laissé une trace importante dans le paysage culturel à Québec, souligne la nouvelle directrice générale, qui est consciente qu’elle a de gros souliers à chausser. C'est un grand legs qu'il laisse à Premier Acte, souligne-t-elle.

Portrait de Marie-Pier Lagacé

Marie-Pier Lagacé succède à Marc Gourdeau à la direction générale et artistique de Premier acte.

Photo : Gracieuseté Premier acte

Comédienne, autrice et gestionnaire culturelle, elle a codirigé les Chantiers/constructions artistiques de 2015 à 2021, avant de rejoindre les équipes de La Chapelle spectacles, puis du Théâtre du Gros Mécano, où elle a développé une expertise en diffusion, en médiation culturelle et en développement des publics.

C’est un cadeau immense, Premier Acte est en bonne santé, c’est un navire solide, le gouvernail est bien solide, et Marc va m’accompagner tout l’automne, donc j’ai le privilège de l’avoir à mes côtés.

Elle soutient que Premier Acte, qui est dédié aux créateurs émergents, est un acteur essentiel dans le paysage culturel. Je trouve vraiment que sa place est primordiale dans l'écosystème théâtral de la ville, dit-elle. Elle y a elle-même présenté sa pièce Celle qu’on pointe du doigt, en 2018.

C'est avec enthousiasme et la volonté d'y apposer sa signature au fil du temps, qu'elle s'engage dans ce nouveau défi. J'ai une grande expertise en médiation culturelle et en développement des publics. Donc c'est sûr que tranquillement, peut-être que mes couleurs vont apparaître dans les prochaines saisons, dans les prochaines années, mentionne-t-elle.

Hors de question, nous dit-elle, de toucher à la mission de Premier Acte. Je n'ai pas envie de toucher à ça du tout. Sa place est importante et on n'a pas envie de déroger à ça, soutient Mme Lagacé.

Maxime Burgoyne-Chartrand à La Bordée

La Bordée a également procédé à une nomination, la semaine dernière. Maxime Burgoyne-Chartrand succède à Rosie Belley à la codirection, qu’il partage avec Michel Nadeau, et à la direction administrative.

Portrait de Maxime Burgoyne Chartrand

Maxime Burgoyne Chartrand est nommé au poste de codirecteur général et directeur administratif du théâtre La Bordée.

Photo : Gracieuseté La Bordée

De 2019 à 2024, il était à la direction générale du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ), et a passé plus d’une décennie à titre de conseiller pédagogique à la vie étudiante au Cégep de Saint-Laurent, où il a fait un DEC en théâtre.

C’est un retour à la maison, dit-il. Le théâtre a toujours été beaucoup dans ma vie. Je suis très passionné et fan de théâtre, soutient M. Burgoyne-Chartrand. Comme il ne se voyait pas poursuivre une carrière de comédien, il est allé chercher un baccalauréat en action culturelle à l'UQAM.

C’est ce bagage qu’il amène avec lui à La Bordée, un théâtre bien ancré dans sa communauté, dans le quartier Saint-Roch. C'est un théâtre populaire qui mise beaucoup sur la création, c'est un employeur de choix, pour les artistes d'ici, de la ville de Québec, même de la région de la Capitale-Nationale, souligne-t-il.

Son travail s'inscrit dans la continuité, J'entre dans un train qui marche à pleine vitesse, lance-t-il. Je me joins à l'équipe et les défis sont plutôt positifs. Je vois ça plus comme de la consolidation, poursuit M. Burgoyne-Chartrand.

Vincent Champoux et Michel Nadeau dans les rôles des clochards, Estragon et Vladimir.

Vincent Champoux et Michel Nadeau dans la pièce «En attendant Godot» présentée à La Bordée au printemps 2025.

Photo : gracieuseté: La Bordée / Nicola-Frank Vachon

Financement

C’est au mois de juillet que les théâtres connaîtront le montant auquel ils ont droit de la part du CALQ. Maintenant que le gouvernement a répondu positivement à la demande du milieu culturel d’augmenter le financement des programmes du CALQ à 200 millions par année de 2025-2026 à 2027-2028, c’est à l’organisme de distribuer l’argent.

C'est sûr que toute la question [...] du financement de la culture, c'est un enjeu qui est très important évidemment. [...] C'est sûr que tout le monde attend après ça dans le milieu.

La Bordée a dû retrancher une pièce de théâtre de sa programmation 2025-2026, faute de financement suffisant.

Maxime Burgoyne-Chartrand soutient que cette décision était inévitable et que ce n'est pas un gage de ce que réserve l’avenir.

Moi je me rallie à cette décision-là qui était très malheureuse, très dommageable pour les abonnés, pour le rôle d'employeur que La Bordée joue dans la région, dit-il. Mais ce n’est certainement pas un objectif à maintenir, vraiment pas. Surtout pas à l'approche de la 50e saison qui arrive, dit le directeur général.

Le 50e anniversaire de La Bordée sera célébré durant la saison 2026-2027.

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