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Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent annonce la fermeture temporaire du service en obstétrique de l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac, dans la municipalité de Témiscouata-sur-le-Lac.
La rupture de services sera en vigueur du 20 juin à 16 h jusqu’au 8 septembre à 8 h.
C’est la deuxième année consécutive que le CISSS du Bas-Saint-Laurent dit devoir jongler avec une pénurie de main-d’œuvre en obstétrique.
Selon le porte-parole de l’organisation de la santé, Gilles Turmel, 12 infirmières formées en obstétrique sont nécessaires pour maintenir un accès sécuritaire au service. Actuellement, neuf d'entre elles seraient absentes pour la période estivale.
Il ajoute que cette annonce n’est pas en lien avec le plan du retour à l’équilibre budgétaire demandé par Santé Québec.
Le CISSS affirme avoir regardé toutes les possibilités pour éviter cette rupture et dit poursuivre ses efforts en recrutement de personnel.
Dans un communiqué, l’organisation soutient que l’ensemble des patientes concernées ont été avisées.
La député de Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques, Amélie Dionne a réagit à l'annonce par courriel en affirmant être de tout cœur avec les familles et en convenant que cette réorganisation du service d’obstétrique durant la période estivale est loin d'être idéale pour les futures mamans.
Elle tient à rassurer la population en réitérant que les patientes seront dirigées vers l’Hôpital de Rivière-du-Loup, et que le plus important, c’est que les services offerts soient sécuritaires, et que tout soit mis en place pour s’en assurer.
Une grande déception, mais pas une surprise pour le maire
Joint par téléphone, le maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Denis Blais, déplore la nouvelle. On l’a appris en même temps que les journalistes, pour moi c'est une grande déception, mais ce n'est certainement pas une surprise, dit-il.
Selon-lui, ce sont des « coupures déguisées ». On nous dit qu’il y une pénurie de personnel, mais selon ce qu'on en comprend, les efforts ne sont pas nécessairement mis en place pour arriver à trouver des solutions, affirme-t-il.
Il dit s’attendre à ce que ces ruptures de services deviennent régulières en période estivale dans les années à venir.