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Les grandes lignes de l’étude d’impact environnemental et des mesures d'atténuation du Projet Mauricie de TES Canada ont été présentées aux médias jeudi, mais la volumineuse étude n’a pas encore été rendue publique.
Les médias qui se sont présentés au breffage technique de Radio-Canada jeudi ont été accueillis par d’épais cartables qui contenaient l'étude qui a été présentée au ministère de l’Environnement le mois dernier.
En tout l’étude compte 14 000 pages, elle est contenue dans sept boîtes et a pris 60 000 heures de travail et d’analyse pour la réaliser. TES Canada a fait appel à 150 experts du Québec pour se pencher sur les impacts de son projet.
L’étude s’est notamment penchée sur les impacts visuels, sonores, psychosociaux et ceux sur la faune et la flore du projet. L’étude d’impact environnemental propose également une cinquantaine de mesures d'atténuation pour résoudre ces problèmes.
On apprend notamment qu’au niveau du bruit, celui-ci ne devrait pas dépasser les 40 décibels au point de réception le plus près, soit à l’extérieur d’une maison à proximité, ce qui signifie que les critères du ministère de l’Environnement (MELCCFP) en la matière ne seront pas dépassés pour l’ensemble du projet.
TES Canada a également rencontré 130 personnes de divers milieux et représentant divers communautés pour discuter de leurs appréhensions et ainsi trouver des solutions pour améliorer le projet à cet égard.
L’étude devrait être rendue publique dans une semaine.
Un inventaire des espèces effectué
Les scientifiques qui ont fait l’inventaire des espèces dans la zone du projet y ont trouvé 54 espèces de poissons, 20 espèces d’amphibiens et de reptiles, 10 espèces de mammifères et 14 espèces d’oiseaux et de chauve-souris. Aucune espèce menacée n’a été répertoriée dans le cadre de l’étude.
TES Canada prévoit toutefois des mesures pour protéger la tortue des bois, qui pourrait se trouver sur le territoire même si elle n’a pas été observée. On prévoit également la protection d’autres espèces qui pourraient éventuellement être désignées vulnérables et menacées, comme la couleuvre lisse, la salamandre sombre du nord et la salamandre à quatre orteils.
Pour la protection des oiseaux et des chauves-souris, TES Canada pourrait utiliser un système de bridage dynamique qui pourrait stopper temporairement les éoliennes si on détecte la présence de chauves-souris dans le secteur.
L’étude d’impact prévoit une perte ou une modification d’habitat pour ces animaux et la perturbation du système d’écholocalisation des chauves-souris en raison de la présence des éoliennes.
Les opposants souhaitent encore stopper le parc éolien
Le collectif citoyen Toujours Maîtres Chez Nous a quant à lui profité de cette journée pour réclamer qu’un bloc d’électricité soit attribué par Québec au projet de TES Canada afin d’éviter la construction du parc éolien.
La porte-parole du collectif, Carole Neill, a indiqué en entrevue à l’émission Fin PM, croit que les experts ont fait le travail qu'ils devaient faire. C'est prouver que les impacts qui sont négatifs ne sont pas majeurs, ils ont engagé toutes les personnes nécessaires pour en faire la démonstration.
Elle affirme toutefois que, sur le terrain, ce n'est pas de cette façon-là dont c'est vécu. C'est un projet qui nous est imposé. C'est un projet qu'on nous rentre dans la gorge et les gens ne sont pas d'accord.
TES Canada n’a pas voulu dévoiler les coûts de l’étude.