La région du Bas-Saint-Laurent est celle où les fêtes subventionnées sont les plus nombreuses au Québec, selon la Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ). Les Bas-Laurentiens auront le choix entre plus de 60 rassemblements lundi et mardi.

On a plus de 60 fêtes locales en plus de la fête régionale à Mont-Joli. Et c’est seulement celles qui font partie du programme de subventions du ministère de la Culture du Québec. Cela ne compte pas les fêtes de quartier et tout, souligne la nouvelle présidente de la SNEQ, Ariane Francoeur, au micro d’Info-réveil lundi matin.

Je pense que dans le Bas-du-Fleuve, on peut être très fiers de nous et de l'importance qu'on accorde à notre fête nationale.

L’indice d’incendie est bas pour tout le Bas-Saint-Laurent. La SOPFEU indique sur son site Internet que ce sont les conditions idéales pour allumer un feu de camp en toute sécurité. Il est cependant important de vérifier la réglementation propre à chaque municipalité. (Photo d'archives)

Photo : Envato / Shaiith

De Dégelis à Notre-Dame-du-Portage, d'Auclair à Saint-Narcisse-de-Rimouski, il y en a pour tous les goût. Un calendrier complet des festivités par région et par municipalité est d'ailleurs acessible sur le site du gouvernement du Québec.

Une grande fête régionale

Des centaines de Bas-Laurentiens sont attendus à la fête nationale du Québec à Mont-Joli pour le rassemblement à portée régionale lundi soir.

Les festivités incluent un hommage aux Cowboys Fringants et un spectacle de Michel Lalonde, le chanteur original de Garolou.

Michel Lalonde, le chanteur original de la formation musicale Garolou, sera en spectacle lundi soir lors de la fête nationale du Québec à Mont-Joli.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Ross

L'an dernier, c'est Rivière-du-Loup qui avait accueilli les célébrations régionales de la Saint-Jean-Baptiste. La SNEQ s’assure depuis l’an dernier que la fête se déplace de ville en ville afin de visiter chacune des huit MRC de la région.

À l'époque, nous les musiciens, on tournait, on faisait des spectacles, on n'avait pas l'impression qu'on marquait la vie des gens. Et c'est justement 15, 20 ans plus tard, qu’on rencontre des gens, qui nous racontent combien notre musique les a touchés, raconte Michel Lalonde.

Je souhaite juste que tout le monde s'amuse ce soir et qu'on retrouve peut-être cette étincelle qui nous animait dans les années 70 et 80, témoigne-t-il.

Ariane Francoeur est la nouvelle présidente de la Société nationale de l'Est-du-Québec (SNEQ). (Photo d'archives)

Photo : Josh Fauvel

De son côté, Ariane Francoeur salue au passage l’organisation du Rikifest qui, cette année, a lancé un événement pour souligner la Saint-Jean à Rimouski, au parc Beauséjour.

En février dernier, la SNEQ émettait le souhait que la Ville de Rimouski soit plus proactive et que ses citoyens se mobilisent pour réanimer les fêtes de secteur et de quartier qui étaient plus nombreuses avant.

On espère que, dans les prochaines années, il va y avoir peut-être davantage de budget de la part de la Ville de Rimouski. Quand on regarde des villes similaires en population, ailleurs au Québec, il y a des budgets un peu plus importants qui sont alloués à cette fête-là.

Certaines municipalités ont un programme de festivités sur deux jours, lundi et mardi, notamment La Pocatière et Pohénégamook.

Alerte météo

Cette année encore, la tradition est plus forte que le mauvais temps. Plusieurs municipalités ont prévu des plans B en cas de pluie. Une précaution importante alors qu’Environnement Canada annonçait lundi matin une veille d’orage violent à l’ouest de Rivière-du-Loup.

En contrepartie, l’indice d’incendie est bas pour tout le Bas-Saint-Laurent. La SOPFEU indique sur son site Internet que ce sont les conditions idéales pour allumer un feu de camp en toute sécurité. Il est cependant important de vérifier la réglementation propre à chaque municipalité.

Avec la collaboration de Patrick Lavoie et de Xavier Lacroix