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Les orages violents qui ont frappé le Nord-Est de l’Ontario ont causé de nombreux dégâts, des évacuations et des fermetures de route. Plusieurs localités ont déclaré l’état d’urgence, notamment le canton de Calvin et la municipalité de Bonfield.
Le maire de Calvin, Richard Gould, affirme avoir perdu tout service téléphonique et cellulaire samedi soir, en plus des pannes d’électricité et de la route menant à sa maison qui a été complètement emportée.
Dans une déclaration, il a félicité le personnel du canton, y compris le chef des pompiers, d’avoir agi rapidement pour aider à évacuer les campeurs du parc provincial Champlain et tenter de minimiser l’impact des fortes pluies sur les routes, afin que les véhicules d’urgence puissent circuler.
La prochaine étape consistera à apporter des tonnes et des tonnes de gravier, à réparer les ponceaux et à essayer de remettre les routes en état , déclare M. Gould.
À Mattawa, l’aréna local a été ouvert pour accueillir les personnes évacuées.
La chose que je veux que tout le monde comprenne c’est que la déclaration d’urgence a été faite par le canton de Bonfield et la municipalité de Calvin. Nous étant des voisins, on a été approché par Calvin et ils nous ont demandé si l’on pouvait établir un centre d’accueil pour l’évacuation, explique le maire de Mattawa, Raymond Bélanger.
Il décrit les dernières 48 heures de sa localité et des communautés environnantes comme extrêmes.

Le maire de Mattawa, Raymond Bélanger, et sa communauté ont accueilli les évacués de la municipalité de Calvin.
Photo : Radio-Canada / Chris St-Pierre
Durant l’évacuation, on a eu 60 familles. 155 personnes du parc Champlain. On a aussi eu à peu près 100 personnes du parc Algonquin qui est endommagé, souligne-t-il.
La peur des familles
Près de Mattawa, le Centre écologique canadien situé dans le parc provincial Samuel de Champlain a dû être évacué.
Kali et Colin Murphy, des résidents d’Eganville, en Ontario, campaient dans le parc avec leurs deux jeunes enfants et les parents de Kali lorsque la tempête a frappé. Tout est devenu si bruyant qu’un arbre est tombé sur notre caravane, explique Kali Murphy.
Elle a couvert sa fille Evie, âgée de deux ans, avec son corps, et c’est alors que Colin, qui se trouvait à l’autre bout de la caravane de 24 pieds, a été frappé par un arbre. C’est à ce moment-là que mon fémur s’est fracturé à quatre endroits, dit-il.

La violence de la tempête a causé d’importants dégâts.
Photo : Radio-Canada / Chris St-Pierre
Je pense que nous avons tous connu des tempêtes. J’ai été une fois dans un petit ouragan en Floride. […] Mais pas comme celui-ci, affirme Bill Steer, qui était dans sa cabine pendant la tempête.
Quand j’ai ouvert les yeux, le parc était totalement dévasté. Il a été rasé, se souvient-il
Faire face aux dégâts
Le terrain de camping Kiosk, situé à proximité dans le parc provincial Algonquin, a également été évacué.
La Police provinciale de l’Ontario a indiqué que plusieurs personnes ont été blessées, mais que la gravité de leurs blessures n’est pas connue pour l’instant. Aucun décès n’a été signalé.
M. Bélanger explique que l’expérience que sa communauté a accumulée à force de gérer des inondations printanières chaque année les a aidés à mettre tout en place en peu de temps.
Nos travaux publics, notre département de parcs et loisirs, l’administration, les pompiers, tout le monde, se sont rassemblés pour aider , déclare-t-il.
Il salue aussi la résilience des évacués qu’ils ont accueillis et estime que c’est un miracle que personne ne soit décédé.
Il faut comprendre qu’il n’y avait aucun moyen de communication, les cellulaires, lignes téléphoniques, l’électricité, tout était en panne. Alors c’était difficile pour eux. Lorsqu’on les a hébergés à l’aréna, ils ont réussi à rejoindre familles et amis, conclut-il.
Avec les informations de Martha Dillman