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C'est officiel : dès l'été 2025, les Parisiens pourront de nouveau piquer une tête dans la Seine, pour la première fois depuis... 1923. Trois zones de baignade surveillées seront ouvertes au public : bras Marie (IVe), Grenelle (XVe) et Bercy (XIIe). Un retour à la baignade rendu possible par un investissement pharaonique de 1,4 milliard d'euros, destiné à dépolluer le fleuve.
Mais avant d'enfiler votre maillot, mieux vaut savoir ce qui vous attend sous la surface.
Baignade autorisée à vos risques et périls
Si la baignade était interdite depuis un siècle, c'est surtout pour protéger la santé des Parisiens. En cause : des bactériesbactéries comme Escherichia coliEscherichia coli et les entérocoquesentérocoques, responsables de diarrhées, infections intestinales et autres joyeusetés. Et ce n'est pas tout : les déjections de rats peuvent transmettre la leptospiroseleptospirose, une maladie parfois grave. « Si on a une peau lésée, on peut se contaminer à travers la peau [...], et cela peut aller jusqu'à la réanimation médicale », alertait l'infectiologue Benjamin Davido sur Europe1.
Un rapport de l'ARS (l'agence régionale de santé Ile-de-France), publié en août 2024, avait tout de même autorisé les épreuves des JO à se dérouler dans la Seine, à condition notamment que des douches au savon soient disponibles après la nage. À l'époque, la qualité de l’eau oscillait encore entre « passable » et « mauvaise », selon les relevés.
????♀️ 9 jours avant le début des JO, la maire de Paris Anne Hidalgo et le président du comité d'organisation des JO Tony Estanguet se sont baignés dans la Seine, devant 150 journalistes #AFPVertical ⤵️ pic.twitter.com/AvoY2apuaB
— Agence France-Presse (@afpfr) July 17, 2024Anne Hidalgo, qui s'est elle-même offert un bain médiatique dans la Seine l'an dernier, assure que des mesures de surveillance sont en place pour garantir la sécurité sanitaire des nageurs. Selon la mairie de Paris, les sites de baignade seront donc contrôlés quotidiennement et fermeront les jours où les relevés ne seront pas satisfaisants.
Mais selon la microbiologiste Françoise Lucas, certaines précautions restent indispensables : « Ne surtout pas se baigner avec une plaie, même minime », et éviter de se jeter à l'eau après une averse, moment où la quantité de bactéries explose à cause des ruissellements.