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« On fait pousser de la vie » à la Serre + de Victoriaville

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Transformer les rejets industriels en ressources pour alimenter une serre : c’est l’ambition de Serre +, à Victoriaville.

La Cité de l'innovation circulaire et durable, en collaboration avec des chercheurs de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), avec la Ville de Victoriaville et avec une vingtaine de partenaires, dont des entreprises, font l'essai d'un nouveau modèle qui fait appel aux algues.

Ce qu’on veut, c’est prendre des eaux industrielles, pouvoir les traiter à partir des microalgues et valoriser ça à l’intérieur d'une serre pour faire pousser des plants qui poussent dans des bassins en hydroponie, indique le directeur général de la Cité de l’innovation circulaire et durable, Israël Poulin.

Les aliments qui poussent vont être distribués, pour la sécurité alimentaire, à des familles dans le besoin.

La Serre + se veut une vitrine technologique à petite échelle pour démontrer le potentiel d'un tel procédé, où les algues se nourrissent des éléments indésirables.

Une serre avec des dizaines de plants de laitue.

Les rejets industriels sont transformés en ressources alimentaires, comme de la laitue.

Photo : Radio-Canada / Guylaine Charette

Ce sont des eaux riches en carbone, en azote, en phosphate et parfois, en certains minéraux. Cette richesse, qui est normalement une partie du problème, est une partie de la solution parce que les algues adorent manger ces éléments qui sont présents dans ces eaux, souligne la docteure en biologie et chargée de projet à la Serre +, Fatima Awwad.

Un réacteur.

C'est dans ce réacteur que les algues accomplissent leur travail.

Photo : Radio-Canada / Guylaine Charette

Ces eaux, qui arrivent à la serre en petites quantités, sont transférées dans des bioréacteurs après une analyse rigoureuse.

On est en train de diminuer 90 % à 92 % du contenu néfaste dans ces eaux. On s’est assuré qu’il n’y a pas de danger.

À la toute fin du processus, une sorte de pâte d’algues est produite. Elle est, elle aussi, valorisée.

On va envoyer ça dans un centre collégial de transfert technologique Innofibre qui va faire du thermoformage. En utilisant des moules spécifiques, on peut faire toutes sortes d'emballages, précise Fatima Awwad, qui tient dans ses mains un plateau à œufs fabriqué à base de cette pâte.

Une femme utilise un appareil scientifique pour analyser des eaux colorées.

Fatima Awwad vérifie bien les eaux qui sont utilisées dans la serre.

Photo : Radio-Canada / Guylaine Charette

Si aucun produit n’est encore commercialisé, les promoteurs estiment que ce n’est qu’une question de temps avant que ces derniers ne se retrouvent sur les tablettes.

Fatima Awwad souhaite que ces serres soient installées dans tous les parcs industriels du Québec pour réduire l’empreinte des parcs et pour créer de la valeur ajoutée.

C’est un peu ça notre rôle, à la Cité de l’innovation. C’est de démontrer que c’est concret. On fait pousser de la vie, on fait pousser des plantes.

Le public peut visiter les lieux, dans l’attente des prochains développements.

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