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Nouvelle ronde de mises à pied chez Paccar, à Sainte-Thérèse

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Au moins 175 travailleurs perdront leur emploi le mois prochain à l’usine d’assemblage de camions Paccar, de Sainte-Thérèse, au nord de Montréal.

Les mises à pied prendront effet à compter du 4 août prochain, a annoncé la direction de l’usine qui assemble des camions de classe 5, 6 et 7 principalement destinés au marché américain.

Cette nouvelle réduction de la main-d’œuvre s’ajoute aux 300 mises à pied effectuées par l’entreprise américaine au cours de la dernière année.

Au total, près du tiers des 1400 travailleurs de l'usine auront perdu leur emploi en raison d’un ralentissement important de la production ces derniers mois.

L’usine, qui possède une capacité d’assemblage de 90 camions par jour, n’en produisait plus que 60 à la fin juin. L'entreprise s’attend à ce que la production passe à 50 camions par jour au mois d’août.

On parle ici d’une baisse de production de près de 50 % en quelques mois.

Un camion Peterbilt.

La compagnie Paccar produit notamment les camions de marque Peterbilt. (Photo d'archives)

Photo : Reuters / Jim Young

En plus du carnet de commandes qui a fondu en raison de l’incertitude économique qu'amène la guerre commerciale avec les Américains, une partie de la production de Paccar sera également transférée aux États-Unis.

Bien que ses camions soient exemptés pour le moment des tarifs américains de 25 % sur les véhicules finis et les pièces automobiles produits au Canada, Paccar semble se positionner au cas où l’administration Trump changerait d’idée.

Le climat était morose ce matin à l’entrée de l’usine, où des employés, visiblement inquiets, se résignaient, impuissants, face à l’incertitude économique qui s’est installée au pays.

On trouve ça difficile, c’est sûr. Mais on n’a pas le choix avec ce qui se passe économiquement. Ce n’est pas juste nous qui allons être touchés. Je pense que ce n’est pas terminé. Ça fait juste commencer.

C’est sûr que ça décourage. On ne sait pas c’est quoi l’avenir. On ne sait pas ce qui va se passer, a déclaré une autre travailleuse, tandis qu’un employé qui va perdre son emploi nous expliquait qu’il allait attendre un ou deux mois sur l’assurance chômage pour voir s’il peut récupérer son emploi, à défaut de quoi il se résignera à chercher un nouveau travail.

Inquiétude à la Ville de Sainte-Thérèse

Le ralentissement économique en cours préoccupe également les autorités municipales de Sainte-Thérèse, qui craignent pour l'entreprise, l'un des plus gros employeurs de la Ville.

Premièrement, on pense aux travailleurs qui perdent leur emploi. Ça nous inquiète aussi pour l’avenir, surtout que l’usine a un gros projet d’expansion ici à Sainte-Thérèse, a expliqué le maire de Sainte-Thérèse Christian Charron sur les ondes de l'émission Tout un matin, sur ICI Première.

C’est l’entreprise la plus importante de Sainte-Thérèse dans notre parc industriel. […] Évidemment, tout ce climat d’incertitude là, c’est très néfaste pour l’économie.

Les mesures temporaires de l'assurance-emploi expirent bientôt

Inquiet pour l’avenir de milliers de travailleurs dans le contexte économique actuel, le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) a demandé mardi au gouvernement fédéral de prolonger les mesures temporaires du programme d’assurance-emploi dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis.

Une partie de ces mesures, permettant une meilleure admissibilité, est sur le point d’expirer la semaine prochaine, souligne le CNC dans un communiqué.

Or, l’instabilité économique persiste, le comportement de Donald Trump est plus qu’imprévisible et on ne peut se permettre de revenir à un régime injuste et inadapté aux réalités actuelles, plaide Milan Bernard, co-porte-parole du CNC.

On ne peut pas nous servir que les coûts seraient trop élevés : le gouvernement lui-même, dans ses projections, évaluait les coûts monétaires de l’ensemble des mesures à 2 % des dépenses annuelles du compte d’assurance-emploi. En prenant compte des avantages, il évaluait le coût net à 0,10 % des dépenses annuelles! souligne par ailleurs le CNC.

Avec les informations de Karine Bastien

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