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Nouvelle percée dans la recherche contre le VIH

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Un chercheur de l’UQAC et son équipe ont fait une découverte majeure qui pourrait chambouler les recherches contre le VIH.

Les chercheurs ont travaillé avec une molécule ayant des propriétés antivirales présente dans de l'écorce de bouleau.

Cette découverte pourrait mener à un traitement préventif contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), en plus de prévenir l'infection à d'autres virus comme l'Ebola, la COVID-19 ou l'Herpès.

On a isolé une molécule de l'écorce de bouleau qui s'appelle l'acide bétulinique. Elle a des propriétés antivirales. On a modifié cette molécule en ajoutant un sucre qui se retrouve chez l'humain. C’est un sucre qui est similaire à ceux qui définissent les groupes sanguins. Et puis on a créé une nouvelle molécule qui s'appelle une saponine chimérique, a expliqué le codirecteur de l'Unité mixte de recherche INRS-UQAC en santé durable, Charles Gauthier, en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Une forêt de bouleaux.

Une forêt de bouleaux.

Photo : getty images/istockphoto / PinkBadger

Selon le ministère de la Santé, le VIH peut évoluer vers le syndrome d’immunodéficience acquise, ou sida, s’il n’est pas traité. Le VIH peut se transmettre par le sang ou lors de relations sexuelles.

Cette molécule est capable de prévenir les infections virales du virus du sida.

D’après le chercheur, les personnes atteintes du VIH doivent se soumettre à une thérapie qui ne traite pas le virus, mais permet seulement de réduire ses effets.

Nous, notre stratégie, c'est de prévenir l'entrée des particules virales au sein du système immunitaire, a mentionné Charles Gauthier.

Un homme avec un sarrau pose dans un laboratoire.

Le chercheur a eu cette idée en 2011.

Photo : Facebook / Institut national de la recherche scientifique (INRS)

Bien que les tests d'efficacité pour ce genre de molécule soient les meilleurs dans la littérature d’après le chercheur, il reste encore beaucoup de travail à faire.

Il reste à faire des études de toxicité un peu plus poussées chez la souris et également montrer que nos composés sont capables de prévenir l'infection au VIH chez un modèle animal. Pour l'instant, nos résultats ont été faits uniquement in vitro en utilisant des virus isolés de patients atteints, a souligné le chercheur.

Des traitements envisagés

Ayant eu l’idée en 2011, Charles Gauthier croit que cela pourrait prendre encore une dizaine d’années avant que le projet puisse être mis en application chez l’humain. Il est toutefois possible d’anticiper des méthodes de traitement.

Ça pourrait être un médicament qui serait pris oralement. Par contre, il reste encore des études à faire pour voir comment ça serait métabolisé. Ça pourrait aussi être sous forme de crème lors de contacts sexuels avec des personnes à risque. Cette crème pourrait être, par exemple, appliquée sur les parties génitales pour prévenir ces infections, a avancé M. Gauthier.

Illustration artistique du VIH.

Le VIH (Illustration artistique)

Photo : iStock

Les travaux de recherche ont été faits en collaboration avec le professeur André Pichette de l’Université du Québec à Chicoutimi et Alain Lamarre de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).

André Pichette est un chimiste des produits naturels. Il connaît bien les extraits de plantes de la forêt boréale. Alain Lamarre, lui, est immunologiste, a précisé Charles Gauthier.

Les tests de l’activité antimicrobienne ont été réalisés en collaboration avec l’Université Simon Fraser.

Avec des informations de Louis Martineau

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