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Les recherches de cette nouvelle chaire visent à réduire les impacts environnementaux des opérations minières dans les régions froides, alors que les projets d’exploitation s’y développent de plus en plus.
Les régions froides étudiées concernent l’Arctique et le nord de la province, là où se trouve du pergélisol, mais aussi d’autres secteurs comme l’Abitibi qui connaît des épisodes de gels et dégels saisonniers importants.
Le programme vise à mieux comprendre l’interaction des sols, des rejets miniers, des aires de stockage des rejets miniers, indique Vincent Boulanger-Martel, professeur à l'Institut de recherche en mines et environnement à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et titulaire de cette nouvelle chaire.
Dans les zones avec du pergélisol, l’eau est sous forme de glace, les rejets miniers qui sont stockés à la surface éventuellement vont geler, explique le chercheur. Ces conditions froides là vont venir affecter certains paramètres.
Dans les zones où les épisodes de gels et dégels sont importants, les mécanismes qui peuvent se passer pendant l’hiver ne sont pas considérés nécessairement, rapporte le chercheur qui voit la nécessité de mieux étudier ces phénomènes alors que les projets miniers se développent de plus en plus dans le Nord.
Avec les avancées technologiques en termes d’exploitation, en termes de logistique aussi avec les avions et les bateaux qui sont capables de rendre économique l’exploitation de zones un peu plus éloignées des centres urbains, fait que l’activité minière a relativement migré vers le nord, analyse Vincent Boulanger-Martel.
Le programme de recherche est pour le moment prévu pour cinq ans et Vincent Boulanger-Martel collabore avec de nombreux chercheurs à l’UQAT mais aussi ailleurs au Canada et bientôt à l’étranger.