NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La présence d’amiante à l’intérieur de la prison de New Carlisle force la relocalisation de 14 détenus afin d’éviter « toute possible exposition », confirme Québec. Le chantier en cours pour corriger le tir est le deuxième à être déployé au centre de détention en environ cinq mois.
L’amiante décelé a mené à la fermeture temporaire du secteur H le 13 juin. Le matériau potentiellement nocif se trouvait dans deux colonnes altérées. Un chantier a été déployé puisqu'en raison de ces dommages, l'amiante était susceptible d’être libéré dans l’air.
Ces colonnes faisaient partie de la liste des endroits listés dans un registre documentant la présence de la substance dans l'établissement carcéral.
Ce bilan avait été effectué par un sous-traitant mandaté par la Société québécoise des infrastructures (SQI), propriétaire du bâtiment, à la suite d’une première découverte effectuée cet hiver. Plusieurs autres secteurs du bâtiment étaient concernés.

L'amiante est une fibre naturelle cancérigène qui a été utilisée profusément par le passé. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Reportage du bulletin de nouvelles Ce soir du 17 février 1977
Le ministère de la Sécurité publique (MSP) a répondu à la demande d’entrevue de Radio-Canada par une déclaration écrite. Le ministère confirme que des travaux préventifs de réparation d'une durée de deux semaines sont en cours, sans néanmoins avancer d’échéancier précis quant au moment où ceux-ci seront complétés.
Il importe de préciser que malgré lesdites altérations, le risque pour la santé et sécurité des personnes est évalué à faible, peut-on lire dans le courriel du MSP.
La SQI a quant à elle indiqué à Radio-Canada qu’elle n’avait pas d’éléments supplémentaires à communiquer en lien avec ce dossier.
Les personnes qui étaient détenues dans le secteur H le 13 juin ont été transférées dans d’autres secteurs de l’établissement à des fins préventives. Une réorganisation du travail a quant à elle été nécessaire afin d’accommoder le personnel affecté à leur surveillance.
Le provincial précise d’ailleurs que les détenus regagneront leur secteur habituel lorsque les réparations seront complétées.
Des dangers pour la santé sont présents lorsque des matériaux libèrent des fibres d’amiante dans l’air, par exemple lorsqu’ils sont en mauvais état, friables ou manipulés lors de travaux.
Le gouvernement provincial précise que toute exposition à l’amiante peut causer des problèmes de santé. Il cite à cet effet le développement d’une maladie pulmonaire comme l’amiantose chronique ainsi que différentes formes de cancer, par exemple le cancer du poumon.
La quantité de matériaux ainsi que l’intensité de l’exposition à ces derniers augmentent les risques pour la santé.
Source : Gouvernement du Québec

Le syndicat qui représente les agents en service correctionnel de New Carlisle réclame une mise à niveau du centre de détention depuis plusieurs années. Des manifestations ont eu lieu pour dénoncer la vétusté du bâtiment, notamment en 2023 et 2024. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose
Par courriel, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a indiqué à Radio-Canada qu’elle n’avait pas été avisée de ces nouveaux travaux reliés à la présence d’amiante à la prison de New Carlisle.
Il faut comprendre que l’employeur n’est pas tenu d’en informer la CNESST. Toutefois, la CNESST communiquera avec l’employeur afin de valider les informations, explique la Commission dans un courriel.
L’organisation précise qu’aucune nouvelle intervention de sa part n’est prévue à la prison de New Carlisle puisque les correctifs demandés l'hiver dernier ont été apportés par la SQI, c’est-à-dire qu’un registre documentant la présence d'amiante a été complété.
La CNESST pourrait intervenir de nouveau dans le cas d’une demande d’intervention ou d’une plainte, par exemple, précise l'organisation.