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La municipalité rurale de Big Stick, située à environ 300 kilomètres au sud-ouest de Saskatoon, a déclaré l'état d’urgence alors qu’elle traverse le pire épisode de sécheresse des 10 dernières années.
C’est la neuvième année de sécheresse pour nous, affirme le préfet de Big Stick, Quinton Jacksteit. Nos cultures ont désespérément besoin de pluie.
Avant d’être préfet de la municipalité rurale, Quinton Jacksteit était un céréalier de longue date. Pour lui, le constat est alarmant.
Certaines de nos premières récoltes, comme l’orge, sont vraiment en train de mourir dans le champ en ce moment même, indique-t-il.
Selon le préfet de Big Stick, cette déclaration d’état d’urgence est nécessaire pour attirer l’attention du gouvernement provincial et entamer des discussions sur une meilleure aide financière aux producteurs.
Cette année est probablement la pire, parce que nous sommes à la mi-juin et que nous abandonnons déjà des récoltes, précise Quinton Jacksteit.
D'après lui, même si la pluie tombait maintenant, elle ne suffirait pas à réparer les dégâts déjà subis.
Il est difficile d’être optimiste aujourd’hui. Je constate chez mes voisins que c’est très stressant et qu’ils souffrent beaucoup.
Tout le monde est inquiet
Le conseiller municipal de Big Stick et éleveur de bétail Ross Martin s’inquiète du peu de pluie tombée dans la province ces derniers temps.
Il affirme n’avoir reçu que 12 millimètres de précipitations au printemps et que l’herbe ne mesure qu’environ 10 centimètres de haut.
Les vaches n’ont plus rien à brouter. Si nous n’avons pas plus d’humidité, elles vont manquer d’herbe avant la fin de l’été, c’est sûr, déplore Ross Martin.
Pour tenter de contrer les effets de cette sécheresse, l’éleveur de bétail explique qu’il devra faire paître ses animaux dans des champs de foin habituellement réservés à l’alimentation hivernale.
C'est une mesure insuffisante, dit l'éleveur, qui est très préoccupé par la situation de ses collègues.
Tout le monde est inquiet. Beaucoup de mes amis dans la municipalité sont aussi agriculteurs. Leur problème, ce sont les cultures. Elles ont émergé, mais elles ne dépassent pas une dizaine de centimètres de hauteur. Ils n’auront rien à moissonner si nous n’avons pas de pluie.
Une assurance récolte jugée inadéquate
Le préfet et le conseiller municipal de Big Stick s’accordent sur un point : les programmes d’assurance récolte actuels sont, selon eux, insuffisants, surtout après une décennie de sécheresse. Ils estiment que ces programmes ne couvrent plus la valeur réelle de leurs dépenses.
Nous devons absolument modifier notre programme, compte tenu du changement climatique et de la situation actuelle, indique Quinton Jacksteit.
Le préfet de Big Stick s’inquiète particulièrement pour certains producteurs qui pourraient subir des pertes d’environ 20 $ par hectare cette année.
L'an dernier, notre blé dur était évalué à 10,85 $ pour le programme d’assurance récolte. Cette année, le gouvernement l’a abaissé à 8,50 $. Cela représente une réduction de 20 % de notre prime d’assurance.
Quinton Jacksteit a comparé les programmes d’assurance de la Saskatchewan à ceux de l’Alberta. Il affirme que ces derniers sont supérieurs.
Le gouvernement a réagi très lentement à cette sécheresse, affirme Quinton Jacksteit. Cette année, nous sommes dans une situation désastreuse. Le gouvernement n’a annoncé aucun programme d’aide aux éleveurs.
Le NPD appelle à l’action
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) de la Saskatchewan s’est exprimé sur la situation et demande au gouvernement provincial et fédéral d’intervenir.
Le parti officiel de l’opposition réclame la création d’un comité d’intervention en cas de sécheresse, composé de représentants des municipalités, de producteurs et de groupes industriels.
Le NPD demande également un report de 10 ans des gains en capital fédéraux pour les producteurs contraints de vendre du bétail en raison de la sécheresse.
Enfin, le parti souhaite une amélioration des programmes de gestion des risques d’entreprise, notamment des fonds alloués aux éleveurs.
Quinton Jacksteit, qui préside également Route 21, un groupe représentant six municipalités rurales du sud-ouest, indique que d'autres localités envisagent de déclarer l’état d’urgence, élargissant ainsi la zone concernée.
Il espère que le gouvernement provincial entendra leur appel.
La Saskatchewan rurale vous a soutenus pendant toutes ces années. Nous avons maintenant besoin de votre soutien. Alors, ne nous laissez pas tomber, conclut Quinton Jacksteit.
Avec les informations d'Aishwarya Dudha