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Murderbot sur Apple TV+ : les robots peuvent-ils développer un libre arbitre ?

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« Je pense, donc je suis. » En se dotant d’un libre arbitre, l’unité de sécurité de la série Murderbot, disponible sur Apple TV+, remet sur le devant de la scène cette interrogation : les machines peuvent-elles penser par elles-mêmes ? 

Culpabilité, honte, gêne, admiration... L'assasynth de Murderbot est en proie à des sentiments qu'une unité de sécurité robotiquerobotique ne devrait pas éprouver. Mais parce qu'il a hacké son système, le voilà doté d'un libre arbitre. Et d'une féroce envie de binge watching

Interprété par Alexander Skarsgård, cet androidandroid aux traits humains découvre et tente de maîtriser avec appréhension un mélange de sentiments inédits dans cette série adaptée de la saga romanesque Journal d'un AssaSynth de Martha Wells. Réalisée par Paul et Chris Weitz et diffusée sur AppleApple TV+ depuis le 16 mai, elle alimente un fantasme bien connu de la science-fiction et soulève une interrogation qui nous hante de plus en plus à mesure que les robotsrobots et l'intelligence artificielle se perfectionnent : les robots pourraient-ils développer un libre arbitre ?

Bande-annonce Murderbot. © Appel TV+

Réfléchir en pleine conscience

À priori, on pourrait dire que la définition d'un robot et de celle du libre arbitre sont totalement incompatibles. Le libre arbitre, c'est la capacité d'agir selon sa propre volonté, sans que celle-ci ne subisse aucune contrainte. C'est l'exact opposé des robots qui, eux, fonctionnent sur la base d'algorithmes et de programmes déterminés. Et s'ils peuvent sembler intelligents, simuler des comportements humains ou des émotions, ils n'ont pas de ressenti ou de volonté qui leur sont propres. 

Alors que ChatGPT vient de réussir le test de Turing et qu'il est devenu le confident de toute une génération qui n'hésite pas à lui demander des conseils relationnels, il ne faut pas oublier que celui-ci se contente de répondre aux consignes qu'on lui donne et d'en chercher les réponses dans sa base de donnéesbase de données. Pour preuve, avec la consigne de se comporter comme un humain, il est pris pour tel dans 73 % des cas. Un score qui chute de moitié avec seulement 36 % de réussite en l'absence de consigne. Aucun libre arbitre là-dedans donc.

Cogito, ergo sum

Pour les philosophes, et ce depuis Descartes et sa fameuse locution Cogito, ergo sum, « je pense, donc je suis », la conscience est ce qui continue à distinguer l'humain de la machine et des autres êtres vivants. Attention à ne pas s'y méprendre, ce qui semble être doté d'une intelligenceintelligence ne l'est pas forcément réellement. Une théorie que renforce l'expérience de la chambre chinoise en démontrant qu'une personne ne comprenant pas le chinois peut parvenir à communiquer et à faire croire qu'elle le parle grâce à un manuel d'instructions lui permettant de répondre à des messages écrits en mandarin sur des morceaux de papier. 

Si les robots deviennent de plus en plus autonomes, c'est un fait, cela ne signifie pas qu'ils possèdent un libre arbitre pour autant. Tout mimétismemimétisme avec des comportements humains demeure la résultante de lignes de code et non pas d'une sensibilité développée par l'expérience. À moins que, comme dans la série Murderbot, IAIA et robots fassent tout pour ne pas être démasqués ?

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