L’année scolaire tire à sa fin, mais Moisson Rimouski-Neigette a besoin d’aide pendant tout l’été pour fournir des collations aux familles qui bénéficient de ses services et à des organismes partenaires.

L’été qui arrive va amener des enfants qui sont plus à la maison, des enfants qui vont aller au camp de jour, qui vont bouger plus, explique la directrice générale du comptoir d’aide alimentaire, Marie-Eve St-Pierre.

La traditionnelle barre tendre ou barre de céréales est la bienvenue, mais Moisson Rimouski-Neigette cherche aussi autre chose, notamment des options santé. Les petits yogourts, les yogourts à boire, les jus, les fruits, les légumes, rapporte Mme St-Pierre.

Bien que les citoyens associent souvent la banque alimentaire aux denrées non périssables, la directrice générale affirme que tout type de don sera accepté s’il est déposé en main propre à la porte D de l’édifice pendant les heures d’ouverture de l’organisme.

La directrice générale de l'organisme Moisson Rimouski-Neigette, Marie-Eve St-Pierre.

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

Ils peuvent sonner et l’équipe d’entrepôt est là, donc rapidement les produits peuvent être pris et mis au frais, détaille-t-elle.

On oublie que les gens ont faim à cette période-ci de l’année.

Ces derniers temps, Moisson Rimouski-Neigette effectue environ 800 dépannages alimentaires par mois.

La clientèle est majoritairement composée de personnes seules, mais les familles monoparentales et les couples sans enfant représentent 17 % des 6747 ménages qui comptaient sur ses services en 2023-2024.

Moisson fournie également des denrées à d’autres organismes du territoire de façon régulière ou pour des activités ponctuelles.

On a Le petit repère. On a des maisons des jeunes qui vont venir plus en période estivale pour avoir des collations , indique Marie-Eve St-Pierre.

Au cours de l'été, le comptoir alimentaire aura notamment besoin de boîtes de jus, de petits contenants de yogourt, de yogourts à boire ainsi que de fruits et légumes.

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

Et pourquoi pas une Guignolée l’été? L’idée plaît à la directrice générale, mais il faut vraiment bien doser. Il ne faut pas que les gens se sentent sursollicités non plus, affirme-t-elle.

Le nombre de dépannages alimentaires diminue légèrement pendant l’été, notamment parce que bon nombre d’étudiants retournent dans leur famille. Les demandes d’aides vont cependant grimper en flèche lors de la rentrée scolaire.