NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Des bénévoles se sont rassemblés sur les plages de Matane pour une opération de nettoyage des berges. Leur objectif était de ramasser 180 kilogrammes de déchets. Ils l’ont atteint en à peine une heure.
Un texte d'Étienne Perreault avec les informations de Stéphanie Rousseau
La quantité de déchets était suffisante pour décourager un bon nombre de participants.
Je suis très, très surprise parce qu'il y avait déjà eu une corvée de nettoyage l'année passée. Donc je me disais qu'il va y en avoir moins cette année, mais non. C'est assez impressionnant de voir tout ce qu'on trouve, souligne Kim Métivier, bénévole.

Les participants au nettoyage des berges à Matane le 8 juin ont entre autres ramassé des meubles.
Photo : Radio-Canada / Myriam Ouellette
C’est le même constat de la part de Marianne Murray, elle aussi bénévole.
[C’est] très décourageant, de voir ce que le monde peut jeter sur le bord de la mer [sans] penser que ça détruit la planète.

Cette année, les bénévoles comptent ramasser les déchets sur les grèves de Baie-des-Sables jusqu'aux Méchins.
Photo : Radio-Canada / Myriam Ouellette
Cette activité de nettoyage des berges a été mise sur pied par la Mission 1000 tonnes, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan. L’organisme s’est donné pour objectif de retirer 1000 tonnes de déchets des cours d’eau et des océans.
Plus les années passent et plus je me rends compte que la problématique des déchets est importante, affirme Francis Rioux, ambassadeur pour la Mission 1000 tonnes.

Francis Rioux est ambassadeur de la Mission 1000 tonnes.
Photo : Radio-Canada / Myriam Ouellette
On a beaucoup de gens qui viennent s'installer à Matane dernièrement, des gens de l'extérieur qui viennent faire une vie ici et on veut que ce soit un environnement agréable, ajoute-t-il.
Des déchets rejetés sur les berges
Même si une grande quantité de déchets sont laissés sur les plages par des visiteurs, Francis Rioux affirme que la plupart proviennent plutôt du fleuve.
Une grosse majorité, ce sont des déchets qui sont rejetés par la marée, donc c'est des déchets que le fleuve traîne pendant des années avant de les rejeter, souligne-t-il.
En en sortant le plus possible [du] bord de la grève, ça permet à ces déchets-là de ne pas retourner dans le fleuve.
Sarah-Jeanne Royer, océanographe à l'Université Hawaii Pacific, soutient pour sa part que la pollution des berges est notamment due à l’importante production de plastique à usage unique.
On a environ 40 % en poids de tout le plastique qu’on produit qui va être [...] utilisé pour seulement quelques minutes, fait-elle savoir.
Il y a énormément de ces plastiques qui vont se retrouver au niveau des bords de plage, déplore l'océanographe.
Elle souligne l'importance d'arrêter la production de ce type de plastique, un défi de taille, considérant que les États-Unis sont revenus sur leur décision d'interdire progressivement les plastiques à usage unique.