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L’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue (ALOCAT) et la Coopérative d’habitation Boréale pressent Québec d’accélérer la construction de logements sociaux. C’est le message lancé ce midi par leurs représentants, réunis avec une vingtaine de personnes sur le site de l’ancien IGA Marché Lambert, à Rouyn-Noranda.
C’est un lieu qui est symbolique. La fermeture a causé un désert alimentaire au centre-ville. On sait que la sécurité alimentaire est liée au coût des logements, explique le coordonnateur communautaire de l’ALOCAT, Marc-André Larose.
Le rassemblement était une façon de dénoncer le manque criant de logements sociaux dans la région. La trésorière de la Coopérative d’habitation Boréale, Valérie Plante-Lévesque, espère que des retombées concrètes pourront en découler.

Valérie Plante-Lévesque participe au rassemblement pour encourager la population à «rêver» le logement social à Rouyn-Noranda.
Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier
On est ici pour faire rêver les gens à propos du logement social et essayer de voir à quels endroits on pourrait en développer dans notre ville, confie-t-elle.
Le taux d’inoccupation des logements locatifs tourne en ce moment autour de 1 % à Val-d’Or et Rouyn-Noranda.
Logements sociaux au lac Noranda
L'ALOCAT enjoint Québec à doubler son parc de logements sociaux d'ici 15 ans afin que ceux-ci passent de 10 % à 20 % des locations disponibles.
Marc-André Larose croit que ce type d’habitation est parmi les plus avantageux pour les faibles revenus, bien avant les logements abordables. Il espère que le quartier résidentiel du lac Noranda, qui est encore à construire, accueillera son lot de logements sociaux.

Marc-André Larose, coordonnateur communautaire à l'ALOCAT, milite avant tout pour la construction de logements sociaux
Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier
On dirait qu’on entend plus parler de projets de logements abordables [pour le quartier du lac Noranda], complète-t-il. On réclame vraiment du logement social, car le prix du loyer est plus collé à celui du revenu du ménage [...] Avec le logement abordable, le loyer maximal qu’on peut mettre se base sur le loyer médian.
Dans un marché en pleine explosion, on se retrouve avec des logements [abordables] tout de même très, très chers. Abordable pour qui? On se le demande.
D’autres actions du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) sont prévues cette semaine au Québec, comme l’a expliqué Gabrielle Izaguirré-Falardeau à Des matins en or mardi matin.
Selon le FRAPRU, seulement 10 % des logements disponibles dans la province sont considérés comme des logements sociaux.