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La mine d’or de Long Lake, une ancienne minière de Sudbury, continue de relâcher un montant jugé excessif d’arsenic qui aurait un impact sur la qualité de l’eau potable du secteur où vivent environ mille personnes. Depuis 2012, le gouvernement s’est engagé à restaurer le terrain abritant l’ancienne mine. 13 ans plus tard, ce processus de restauration du site, situé à environ six kilomètres des limites de la circonscription du Grand Sudbury, semble figé dans le temps de l’avis de certains citoyens et un expert.
Des minéraux comme l’arsénopyrite et la pyrite aurifères ont été extraits de la mine d’or de Long Lake entre 1908 et 1939.
Par ailleurs, les échantillons d’eau de surface prélevés dans la baie située au sud du lac Long Lake montrent une concentration d’arsenic plus élevée que les normes de qualité de l’eau potable de l’Ontario, soit dix microgrammes par litre, selon le site du gouvernement ontarien.
Selon Scott Darling, le directeur général de l’organisme Long Lake Stewardship, le projet a enfin fait quelques pas vers l’avant. L’association milite pour la suppression de l’arsenic dans le lac.

Scott Darling est le directeur de l’organisme Long Lake Stewardship qui veut assainir le lac.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Mongeon
C’est positif, je pense que le but pour toutes les parties prenantes, c’est de régler le problème de l’arsenic à Long Lake, et nous sommes très près d’accomplir cela, souligne-t-il.
Le ministère de l’Énergie et des Mines doit encore attribuer un contrat pour l’amélioration des routes, pour que les travailleurs du projet puissent se déplacer vers le site.
La lenteur du projet n’est pas acceptable
France Gélinas, la députée provinciale de la circonscription de Nickel Belt, a exprimé sa frustration face à la lenteur du processus de restauration.

La députée France Gélinas suit le dossier depuis 2009. Elle indique qu’une planification de la fin des projets miniers est essentielle pour éviter des conflits environnementaux.
Photo : Radio-Canada
Ça avance tellement lentement, que ce n’est pas acceptable, indique-t-elle.
Elle explique que les résidus de l’ancienne mine d’or ont des effets sur la faune et la flore du lac, ainsi que sur les cours d’eau avoisinants, comme le lac Panache.
Mme Gélinas a déclaré que huit différentes personnes ont mené le projet depuis 2012.
Le dernier message que j’avais eu, c’était au mois de septembre l’an dernier. Je m’attendais à voir des choses sur le terrain. On est rendus au mois de juin.
Selon le Ministère de l’énergie et des Mines, des arbres ont été découpés dans la région cet hiver pour accélérer le processus de restauration.

Des arbres ont été coupés sur la rue Wavy Trail pour créer de l’espace pour les camions de construction.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Mongeon
Une clôture temporaire a également été installée aux alentours du site de la mine d’or.

Selon Scott Darling, le gravier pour la construction des routes, viendra d’une ancienne ballastière située à quelques kilomètres du site minier.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Mongeon
Le plan du ministère va-t-il fonctionner?
Jeff Bain, un chercheur en géochimie et en assainissement des eaux souterraines de l’Université Waterloo, a visité le site de la mine de Long Lake à plusieurs reprises.
Selon lui, le processus de restauration de la province est un plan réfléchi et bien conçu.
Il s'agira de confiner et déplacer les résidus; ce qui va limiter les résidus qui se rendent dans le lac , indique-t-il.
Je suis allé sur le site à plusieurs reprises pendant 7 ou 8 ans, et je me pose souvent la question; ''quand est-ce que ça va commencer?'', ajoute-t-il.

Jeff Bain a pris des photos de la mine à ciel ouvert, pendant de son voyage de recherche en 2021.
Photo : Avec la gracieuseté de Jeff Bain
La Ville veut appuyer le processus
La Ville du Grand Sudbury indique par courriel qu'elle reconnaît l’importance du projet de restauration de la mine d’or de Long Lake.
Elle souligne aussi que la Ville va continuer à suivre l’évolution de la situation.