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Le projet d’exploitation des terres rares de Métaux Torngat est dans la mire du gouvernement canadien. L’entreprise reçoit un prêt de 110 millions de dollars pour soutenir les études techniques et environnementales de son projet minier, dont un pan est toujours contesté à Sept-Îles.
Exploitation et développement Canada (EDC) justifie cet investissement par l’importance géostratégique du gisement qu’entend exploiter Métaux Torngat, dans le Nunavik, l’un des plus importants gisements de terres rares lourdes ailleurs qu’en Chine, écrit l’agence gouvernementale dans un communiqué.
[...] nous avons saisi l'occasion de faire quelque chose d'inédit : accorder un financement de démarrage pour l'exploitation de minéraux critiques.
En plus du 110 M$ d'EDC, la Banque de l'infrastructure du Canada s'est aussi engagé à accorder un prêt supplémentaire de 55 M$ à la compagnie minière, portant le montant d'aide disponible au projet à 165 M$.
Le projet Strange Lake de Métaux Torngat prévoit installer une mine à ciel ouvert et un concentrateur à quelques centaines de kilomètres au nord de Schefferville. Le minerai extrait à cet endroit devra ensuite prendre la route vers le Labrador, d’où la compagnie minière entend l’expédier par bateau vers Sept-Îles, pour être séparé.
Les arguments invoqués par EDC rejoignent donc ceux exprimés la semaine dernière par le PDG de l’entreprise minière, Yves Leduc. Lors d’une rencontre citoyenne, celui-ci avait vanté l’importance sur la scène mondiale du projet de Métaux Torngat.
L’actualité récente joue en faveur de ce discours, alors que la Chine a utilisé son quasi-monopole des terres rares dans le cadre de son conflit commercial avec les États-Unis.
L’usine de séparation des terres rares à Sept-Îles reste toutefois contestée par une partie de la population, qui craint les déchets radioactifs qui seront émis par ses opérations.
Plus de détails suivront