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Métaux Osisko fait le point sur les travaux de son projet de relance du gisement de cuivre de Mines Gaspé, le jour même où les États-Unis annonce des droits de douane de 50 % sur cette ressource.
Ces nouveaux tarifs douaniers ne sont pourtant pas venus plomber la rencontre de suivi des travaux de Métaux Osisko, où se sont présentés environ 70 citoyens.
L’entreprise minière a principalement exposé le nombre de forages de définition et d’exploration réalisés jusqu'à maintenant ainsi que ceux prévus d’ici la fin de l’année.
En date du mois de juin 2025, 43 forages de définition ont été réalisés sur le site de la concession minière de Métaux Osisko.
Deux forage exploratoires ont été effectués en mai dernier puis ont été mis sur pause.
On ne peut pas forer les trous d’exploration n’importe quand. On a un peu une danse à faire avec les oiseaux, les caribous, la période de la chasse. […] C’est une grande gestion.
Les autres forages se poursuivront entre la fin du mois de juillet et du mois d’octobre. Il nous reste 21 trous à faire. On va les forer un peu un peu au nord, au sud et à l’ouest de la concession minière, explique Alexandria Marcotte, vice-présidente Exploration chez Métaux Osisko.

La vice-présidente Environnement et développement durable chez Métaux Osisko, Ann Lamontagne, et la vice-présidente exploration, Alexandria Marcotte, étaient de la rencontre mardi soir. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat
Dénoyage et faune
Parallèlement aux forages, Métaux Osisko planche également sur d’autres aspects entourant le gisement de cuivre, par exemple le dénoyage de la fosse du mont Copper dans la rivière York.
Des solutions ont été trouvées pour abaisser le taux de cuivre dans l’eau, toujours trop élevé pour la santé des saumons de la rivière. Ces solutions devront cependant encore être testées à grande échelle avant d'être employées.
Des essais pourraient être faits à l’automne dans le cadre d’un projet-pilote.
L'inventaire de la faune avoisinante a été entrepris par Métaux Osisko. Des enregistreurs pour détecter et identifier les oiseaux et les chauves-souris ont été installés à différents endroits dans la zone d’exploration.
Des espèces vulnérables, comme la grive de Bicknell et l’engoulevent d’Amérique, ont d’ailleurs été détectées

L'entreprise Métaux Osisko réalise des travaux de définition et d'exploration minières sur le mont Copper.
Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares
On apprend tout juste à connaître le territoire, affirme Ann Lamontagne, vice-présidente Environnement et développement durable chez Métaux Osisko.
Elle précise que des ornithologues sont d’ailleurs sur place pour marquer et ainsi réaliser l’inventaire des oiseaux qui passent par les secteurs de la mine et des parcs à résidus.
Satisfaction
La population présente a semblé être bien satisfaite de la présentation de mardi soir, qui a été ponctuée de quelques questions cordiales et polies de la part des citoyens.
Personnellement, je trouve ça très éclairant. Les rencontres, je les ai toutes faites et franchement, il y a une bonne façon de fonctionner et jusqu’à maintenant […] c’est très transparent pour moi, confie Ludovic Roussy, résident de Murdochville depuis 1973.

Environ 70 personnes ont assisté à la rencontre de mardi soir.
Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares
Je suis dans le bain tous les jours avec les miniers qui viennent manger les repas [au Chic-Chac], donc je n’ai pas appris grand-chose en venant ici, mais c’est le fun que tout le monde puisse être au fait des actualités et de ce qui se passe à la mine, avoue Marine Delobre, directrice adjointe de l’entreprise récréotouristique Chic-Chac basée à Murdochville.
C’est sûr qu’il y a encore plein d’études en cours, donc on attend d’avoir d’autres confirmations, mais pour l’instant, ils démontrent une belle volonté de contribuer à la communauté positivement, remarque de son côté la résidente, Emmanuelle Desrochers-Perrault.

Emmanuelle Desrochers-Perrault et Marine Delobre ont assisté à la rencontre de mardi soir.
Photo : Radio-Canada / Marguerite Morin
Pour Métaux Osisko, la suite du calendrier reste incertaine.
L’entreprise espère pouvoir dévoiler l’estimation de ressources, donc la grandeur du gisement de cuivre, au mois de février prochain ainsi qu’une étude de faisabilité l’année suivante. L’étude d’impact, quant à elle, ne pourrait être présentée qu’en 2028.
Si les plans de la direction de Métaux Osisko demeurent les mêmes que lors de l'achat de la mine de Murdochville, l'exploitation pourrait commencer en 2030, à la condition que le prix du cuivre se maintienne à environ 4 $ la livre.