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Mesures de soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers au Patro de Jonquière

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Les camps de jour du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont commencé leur saison lundi, à la veille de la fête nationale du Québec. Cet été, le Patro de Jonquière a notamment instauré plusieurs mesures pour soutenir les enfants ayant des besoins particuliers.

La directrice générale du Patro, Sophie Bouchard, indique que dans les dernières années, plusieurs de ces jeunes voulaient fréquenter l'établissement, mais que les ressources manquaient pour les encadrer. Elle note qu'une cinquantaine de jeunes avec des besoins diversifiés fréquentent le Patro de Jonquière durant l’été.

On se voyait vraiment dans l'obligation d'avoir un secteur intervention parce que les animateurs, leur rôle, c'est d'animer et les moniteurs, c'est également d'animer tout leur groupe. Ce ne sont pas des gens qui sont professionnellement adaptés pour intervenir, dit-elle.

Une femme sourit à la caméra devant un terrain sportif visible derrière une vitre.

La directrice générale du Patro de Jonquière, Sophie Bouchard, souligne l'importance d'intégrer les enfants avec des besoins particuliers.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Pour mieux cibler les interventions, une travailleuse sociale et une intervenante en psychoéducation ont été embauchées pour l'été.

La coordonnatrice du secteur intervention du Patro, Vanessa Gravel, précise qu'une vingtaine d'accompagnateurs passent aussi la journée en compagnie de certains enfants.

Peu importe la différence, que ce soit un handicap, que ce soit un jeune avec un trouble du spectre de l'autisme, que ce soit des jeunes qui sont en fauteuil roulant, que ce soit des jeunes avec des problématiques au niveau peut-être des développements, ça leur permet aussi de vivre un camp de jour, illustre-t-elle.

Une femme sourit à la caméra dans un couloir.

Vanessa Gravel est coordonnatrice du secteur intervention au Patro de Jonquière.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Une salle multisensorielle est aussi en voie d'être aménagée en partenariat avec le club Kiwanis, un projet évalué à environ 30 000 $.

Lorsqu'un jeune se désorganise à travers un groupe, l'accompagnateur l'amène dans le secteur intervention et on y a une salle multisensorielle qui sert à l'apaiser. Pendant à peu près 15 minutes, le jeune peut vraiment revenir sur terre, explique la DG Sophie Bouchard.

Elle précise que le tapis, les lampes à bulles, les textures et les objets à l'intérieur de la salle ont été conçus pour apaiser les jeunes. Deux intervenants sociaux ont aussi été formés pour intervenir auprès d’eux et rédiger des plans d’intervention au besoin.

La coordonnatrice Vanessa Gravel indique de son côté que cette mesure a aussi été mise en place en pensant aux parents des jeunes qui fréquentent le Patro de Jonquière pendant la saison estivale.

Les parents sont aussi plus rassurés que leurs enfants qui ont peut-être des troubles de comportement soient accompagnés, souligne-t-elle.

Des centaines de jeunes dans les camps

Le Patro accueille un total de 750 jeunes pendant huit semaines. Environ 80 moniteurs ont été recrutés et plusieurs reviennent d'année en année. C'est le cas de Charlie Fortin qui s'occupe d'un groupe d'enfants de 7 et 8 ans.

C'est vraiment l'ambiance, le fait qu'on se crée une petite bulle pendant l'été et c'est les jeunes aussi, de créer de beaux souvenirs. Moi j'y étais quand j'étais jeune, donc c'est aussi de redonner ce qu'on m'a donné, soutient-elle.

Des casiers colorés contiennent des sacs à dos et boîtes à lunch.

Au Centre du Lac Pouce de Laterrière, 250 jeunes participent aux camps de jour.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Au Lac-Saint-Jean, 630 jeunes sont notamment inscrits dans les différents camps de jour d'Alma cet été.

Selon le DG du Centre du Lac Pouce à Laterrière, Laval Dionne, 250 enfants sont inscrits aux différents camps de jour de l'établissement et une soixantaine d'autres participent aux camps d'été, qui offrent l'hébergement.

Au camp de jour, on était après une centaine avant la pandémie, puis on est rendu à 250. On affiche complet et si on avait 300 places, on remplirait les 300 places, mais il nous manque aussi d'espace intérieur pour accueillir ces gens-là, dit-il.

Avec les informations de Laurie Gobeil

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