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Menace de grève : l’arbitrage n’est « pas sur la table », dit la Société des traversiers

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Les Québécois devront patienter avant de savoir si les services de traversiers seront maintenus cet été. Comme la Société des traversiers du Québec (STQ) dit vouloir poursuivre les négociations sans accéder à la demande d’arbitrage des syndicats, l’incertitude plane toujours.

Lundi, le Syndicat des Métallos et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec ont annoncé leur volonté de recourir à l’arbitrage dans le cadre des négociations avec la STQ.

Si la demande est refusée par la partie patronale et qu’aucune entente n’est atteinte à la table de négociation, la grève sera déclenchée, ont averti les syndicats.

Or, par communiqué, la STQ indique souhaiter poursuivre les discussions, mais omet de mentionner la possibilité d’un arbitrage.

Le processus actuel montre des avancées et la STQ souhaite poursuivre la démarche entamée pour en arriver à une entente négociée bénéfique pour les deux parties, écrit la société d’État.

La STQ est également d’avis qu’une entente négociée reste la solution la plus porteuse pour les relations entre les deux parties dans le futur.

La STQ ajoute qu’une offre globale sérieuse comprenant des augmentations salariales comparables à celles offertes aux salariés des secteurs public et parapublic a été déposé le 12 mai dernier.

On est dans un blitz, ajoute le conseiller en communication à la STQ, Bruno Verreault, en entrevue mardi. Pour le moment, l'arbitrage n'est pas sur la table, ajoute-t-il.

Encore quelques semaines d’attente

Le directeur québécois pour le Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre, n’a pas été surpris par la réponse de la STQ. C’est la suite logique de ce qui se passe à la table de négociations. [...] C’est toujours très nébuleux.

Nicolas Lapierre et Magali Picard lors d’une mêlée de presse à l’extérieur. Derrière eux, des syndiqués brandissent des drapeaux aux couleurs des Métallos.

La réponse évasive de la STQ laisse planer une incertitude pour les régions, déplore le directeur québécois pour le Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Colin Côté-Paulette

Ce dernier souligne toutefois qu’il n’y voit pas un refus catégorique d’accéder aux demandes des syndicats.

Selon lui, les développements des prochaines semaines détermineront si une grève sera déclenchée cet été. On va faire confiance au processus. [...] Des fois ça peut bouger assez vite.

S’il a bon espoir qu’une entente sera atteinte lors des prochaines négociations, les deux syndicats seront fermes quant à leur ultimatum, explique-t-il. Ce n'est pas du bluff. Nos membres sont vraiment exaspérés de la situation, souligne M. Lapierre.

À la fin de la journée, ça va prendre soit un arbitrage, soit un règlement à la table de négociations, sinon le Québec va être paralysé pour tout l'été.

Selon Nicolas Lapierre, la dernière offre déposée par la STQ est floue et laconique. Il s’abstient toutefois de plus de commentaires. Ce n'est jamais clair avec la STQ à la table de négociations, martèle-t-il.

À l’heure actuelle, aucune autre journée de négociation n’est prévue.

Avec des informations de Renaud Chicoine-McKenzie

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