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Mégaprojet éolien Chamouchouane : une pause de courte durée, selon plusieurs

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Des représentants municipaux et un opposant au projet de mégaparc éolien de 3000 MW dans la zone Chamouchouane, à l’ouest du Lac-Saint-Jean, croient que la pause annoncée par Hydro-Québec ne sera que de courte durée.

La société d’État a annoncé mercredi avoir suspendu une grande partie du projet le temps d'obtenir une meilleure acceptabilité sociale. Le premier « mégaparc » éolien d'Hydro-Québec, dévoilé en juillet 2024, est prévu dans une zone d'une superficie de 5000 kilomètres carrés.

Les familles Kurtness et Bégin, qui sont des utilisatrices du territoire, ont demandé en avril dernier au Conseil de bande de Mashteuiatsh de soustraire leur territoire ancestral de la zone visée par le projet de parc éolien Chamouchouane.

Pour Manuel Kurtness, les éoliennes n’ont pas leur place en territoire autochtone.

Si on veut faire des projets éoliens, il ne faut pas le faire dans nos forêts nourricières, dans les forêts qu’on utilise, nos garde-manger. C'est comme si on disait aux Québécois, demain matin, le sirop d’érable, il n’y en aura plus, la langue française on va arrêter ça. Au profit de l'État, on va faire des projets où on aimerait mieux parler en anglais, dit-il.

Je ne pense pas qu’on doit le faire de cette manière-là

Celui qui s’oppose à la démarche et à la volonté de son conseil de bande rappelle l’importance du projet de la société d’État.

C’est quand même 500 à 600 tours entre Mashteuiatsh et Wemotaci, 175 éoliennes qui sont prévues par Rio Tinto dans le secteur de la rivière Péribonka en montant. Ce sont des endroits où les Autochtones sont utilisateurs et les Québécois. C’est un peu absurde, la manière de faire, ajoute-t-il.

L’opposant compte faire valoir ses arguments face au mégaprojet. Il déplore notamment le manque d’informations. Manuel Kurtness ne se fait pas d’illusion, il croit que le projet reprendra éventuellement.

Je pense qu’Hydro-Québec, c’est toujours une question de stratégie. On se repositionne parce qu’on veut refaire des projets pancanadiens. On veut peut-être attendre de voir quelle sera la démarche du gouvernement fédéral en ce qui a trait à l’ensemble des ressources naturelles à travers le Canada, dit-il.

Si Roberval, Saguenay, Jonquière en ont besoin, ben qu’ils le fassent à proximité de leur municipalité, pas ailleurs. Si vous en esavez besoin chez vous, ben faites-le chez vous, lance-t-il.

Manuel Kak'wa Kurtness en entrevue

Manuel Kurtness. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Face à la volonté de Québec de moderniser le régime forestier et aux différents projets éoliens sur la table, Manuel Kurtness est d’avis que ses pairs devront amorcer une plus grande réflexion.

Il y aura des élections prochainement à Mashteuiatsh. Je pense que les gens devront se positionner aussi face à tous ces projets-là. Les gens de la région devront aussi se questionner, avance-t-il.

Oui, la forêt, je comprends que c’est un moteur extrêmement important, en même temps, je crois que logiquement, on doit se repositionner et se demander : l’avenir, c’est quoi, termine-t-il.

Je ne pense pas qu’on doit se chicaner, mais on doit d’unir toute la gang ensemble pour faire du développement commun.

La MRC Domaine-du-Roy demeure positive

Le préfet de la MRC Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon, n’est pas inquiet de cette mise en pause du projet de poste de transformation Metapelutin. Le projet se fait en partenariat avec la MRC, les communautés autochtones de Wemotaci et Mashteuiatsh et Hydro-Québec.

On s’attend à ce que les négociations avancent entre le gouvernement du Québec et les Premières Nations pour dénouer l’impasse sur le restant du développement, mentionne-t-il.

On reste quand même positifs, on sait qu’il y a des enjeux, on comprend la situation et on va s’assurer avec eux que tout soit pris en compte pour réussir à continuer le développement du projet, ajoute-t-il.

Yanick Baillargeon pose devant un lac.

Le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon, indique que la valorisation des tourbières fait partie des objectifs écologiques de son organisme.

Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney

Comme M. Baillargeon, le maire de La Doré, Ghislain Laprise, demeure positif malgré la suspension temporaire. Il estime que le projet de mégaparc pourrait apporter d'importantes retombées économiques à la municipalité de 1400 habitants.

Comme maire, c'est sûr qu'on est contents quand il y a des développements, mais je crois que c'est juste une pause, mais on laisse le soin à Hydro-Québec de régler ces dossiers-là.

Ce n'est pas la première fois qu'ils font affaire avec ce genre de situation. Donc je crois qu'Hydro-Québec va le faire et le jour que ce sera correct, on sera bien contents c'est clair, ajoute-t-il.

Le développement du projet éolien de 400 mégawatts rattaché au poste Chamouchouan se poursuit.

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