Si vous avez l’intention d’acheter des billets sur le marché de la revente, soyez prudent. De faux billets circulent et vous pourriez vous faire avoir.

La police de Trois-Rivières confirme avoir reçu plusieurs signalements de fraudes liées à la revente de billets sur internet.

Le spectacle de Simon Leblanc présenté mercredi à l'amphithéâtre Cogeco est à guichets fermés. Seuls les billets électronique seront acceptés. (Photo d'archives)

Photo : La production est encore jeune / Karine Dufour

Le spectacle de Simon Leblanc à l’amphithéâtre Cogeco mercredi est présenté à guichets fermés. Certains souhaitent mettre la main sur des places, mais l’organisation incite à la prudence. De faux billets circulent. Seuls les billets électroniques seront acceptés le soir du spectacle. Si quelqu’un tente de vous vendre un billet format papier ou PDF, il n’a pas été émis par l’amphithéâtre. 

Lors d'un spectacle à Sherbrooke en 2024, le service de police de la ville avait reçu au moins cinq plainte de revente de faux billets pour le spectacle de l'humoriste.

Le GP3R incite aussi à la prudence

Le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) vit le même problème. L’organisation a annoncé sur ses réseaux sociaux que son partenaire de traitement des paiements a été victime d’une fraude et des billets ont été émis illégalement. Ces billets ont été annulés, mais certains circulent encore sur des sites de revente comme Marketplace et Kijiji. 

Le Grand Prix de Trois-Rivières suggère aux gens qui souhaitent acheter des billets de communiquer avec l'organisation. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Les billets ont possiblement été achetés grâce à des cartes de crédit volées. Lorsque les détenteurs des cartes ont vu la transaction sur leur relevé, ils ont contacté leur institution financière. Après vérifications, les billets ont été annulés, mais certains peuvent encore se trouver sur le marché de la revente. 

Le directeur général du GP3R, Dominic Fugère, rappelle que les billets privilège valent 800 $ chacun. C’est une belle façon pour des loustics, des malfrats qui pourraient se retrouver avec des numéros de cartes de crédit volées afin de faire de l’argent, explique-t-il.

Il appelle à la prudence. Les gens peuvent toujours nous téléphoner pour vérifier et on va savoir si le billet a été annulé ou pas, mais évidemment, c’est un méchant paquet de troubles, ça se peut très bien que l’acheteur se volatilise une fois que vous avez fait ces vérifications-là, indique-t-il. 

Il conseille aux gens qui souhaitent acheter des billets de faire affaire directement avec l’organisation. Si des détenteurs de billets souhaitent s’en départir, il suggère également de contacter la billetterie du GP3R. On n’est pas des fous. Oui, évidemment, la politique dit qu’il n’y a pas d'échange, pas de remboursement, mais pour des cas de force majeure, on va regarder la situation, ajoute le directeur général.