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Margie Gillis : danser jusqu’à son dernier souffle

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Figure emblématique de la danse moderne, Margie Gillis présente, à 72 ans, son plus récent solo Remembered Premonitions, ainsi que sa création Toutes ces choses qui fleurissent, à l’auditorium du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), le 15 juin.

Célébrant cette année ses 50 ans de carrière, Margie Gillis demeure une figure active d'un milieu de la danse, qu'elle a vu évoluer au fil du temps. À mon époque, il y avait à peu près 10 chorégraphes, et chacun d’entre nous avait une vision différente, raconte-t-elle. Marie Chouinard, Édouard Lock et Jean-Pierre Perreault comptaient parmi les chorégraphes qui œuvraient dans la danse moderne, à l'époque.

On allait tous voir les spectacles des uns et des autres. Chacun de nous avait une voix distinctive.

Des danseurs sur une scène.

Les danseurs de «Toutes ces choses qui fleurissent», oeuvre de Margie Gillis qui sera présentée au MNBAQ, le 15 juin.

Photo : Melika Dez

Aujourd’hui, elle est en mesure de constater la vitalité de la scène de la danse, tant à Montréal qu’à Québec. À Montréal, il y a 50 compagnies aujourd’hui.[...]. Il y a des artistes sublimes [...], pleins d’intelligence, avec des identités et une qualité de mouvements différents et uniques, dit-elle.

Mais la carrière d’un danseur reste précaire. Il faut avoir la vocation, soutient la pionnière de la danse moderne. Vous devez vraiment l’aimer (la danse), ce n’est pas une vie facile, précise-t-elle.

C'est une vie difficile. Il faut être conscient qu'on ne va pas gagner beaucoup d'argent, qu'on aura de la chance si l'on arrive à atteindre le salaire minimum sur une année. C'est comme ça. C'est dommage, mais d’un autre côté, nous avons la chance de vivre au Québec, où l'art est très, très apprécié. Où il est perçu comme un élément essentiel de notre culture et de notre identité.

Margie Gillis est célèbre pour son style naturaliste, expressif et émotionnel. L’enseignement, le mentorat et la transmission de son héritage font également partie de sa mission. En 1984, elle a instauré le Projet Héritage visant à assurer la pérennité du répertoire de La Fondation Margie Gillis.

Margie Gillis en mouvement sur une scène.

À 72 ans, Margie Gillis demeure une figure active du milieu de la danse.

Photo : Melika Dez

Elle a aussi été l’une des premières à exploiter sa longue chevelure dans les mouvements de danse. À cette époque, personne d'autre n'avait les cheveux aussi longs que les miens. Aujourd'hui, plusieurs artistes ont les cheveux plus longs, rappelle-t-elle. Nous avons même écrit une petite biographie pour mes cheveux, expliquant comment ils prenaient racine en Margie Gillis, mais s'étaient développés au-delà de leurs propres capacités artistiques, poursuit-elle en riant.

Elle a reçu de nombreuses distinctions au cours de sa carrière, dont l’Ordre du Canada, en 1987. Ce fut la première danseuse à recevoir cette récompense. Je continuerai de créer des danses pour moi-même aussi longtemps que mon corps me le permettra, lance-t-elle.

Et quand je ne le pourrai plus, je danserai intérieurement, grâce à mon système nerveux, car cela stimule la circulation et le maintien tout en mouvement.

Loin de penser à quitter le métier, la danseuse et chorégraphe dit apprendre à vieillir avec lui. C’est fascinant, confie-t-elle. Ce n'est pas facile, je ne peux pas dire que ce le soit. Mais je ne peux pas dire non plus que c’était facile à 13 ou 21 ans, poursuit celle qui cumule les projets.

Margi Gillis sur une scène.

Margie Gillis célèbre 50 ans de carrière, cette année.

Photo : Melika Dez

Pour expliquer sa bonne condition physique, la septuagénaire donne en exemple sa tante qui a 103 ans et qui a commencé le parachutisme à l’âge de 96 ans. Je viens d'une famille assez étonnante., dit-elle. J'ai donc été bénie de venir d'une famille très physique. Je dirais que, même si je ne peux plus danser de grands mouvements, je peux danser de petits gestes. Et ça peut être tout aussi significatif, ça peut toucher les gens.

Les œuvres Remembered Premonitions et Toutes ces choses qui fleurissent, signées par l’artiste, seront présentées le 15 juin au MNBAQ, en marge de l’exposition Niki de Saint Phalle, Les années 1980 et 1990 : l’art en liberté.

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