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À six mois de l'élection municipale, le maire Bruno Marchand dit ne pas vouloir « perdre de temps » à revenir sur les déclarations de son adversaire dans la course à la mairie, Sam Hamad, qu'il considère comme des « faussetés ».
Ça sera à lui de prouver que ce qu'il dit est vrai, a réagi Bruno Marchand. Le maire n'a tout de même pas pu s'empêcher de répondre à quelques-unes des déclarations de son rival.
Lors de son point de presse jeudi dernier, Sam Hamad a laissé entendre que s’il est élu en novembre, il abolirait le 60 $ ajouté par la Ville à la taxe sur l'immatriculation pour mieux financer le transport en commun.
Or, selon le maire, il est impossible d'abolir cette hausse après l'élection de novembre, puisque la date limite pour faire la demande auprès de la SAAQ est le 15 septembre. À cette date, Bruno Marchand sera toujours maire de Québec.

Le candidat Sam Hamad a offert un premier point de presse depuis qu'il s'est lancé à la mairie il y a un mois.
Photo : Radio-Canada / Steve Breton
Le maire est aussi revenu sur d'autres déclarations que son rival a tenues dans des entrevues à la radio. Sol Zanetti a donné à la campagne de Bruno Marchand? C'est faux. Je vais remettre le 60 $ dès 2026 dans les poches des contribuables? C'est impossible. Il peut le faire en 2027, pas pour 2026. Je vais indexer le 30 $ qui est déjà existant? C'est impossible. C'est le gouvernement qui le fait, l'indexation et l'argent vont au gouvernement et non à la ville, prévient le maire de Québec.
Bruno Marchand a également rectifié certains propos de Sam Hamad sur la gestion du RTC. L'ancien ministre libéral souhaite diminuer les dépenses en diminuant le nombre de cadres, notamment. Il y a 500 cadres au RTC? Il y en a 170. À lui de prouver ses dires, au lieu qu'on perde du temps, souligne le maire de Québec.
Selon le rapport d'audit de performance des dix grandes sociétés de transport commandé par le gouvernement du Québec, il y avait effectivement 172 cadres au sein de l'organisation en 2023.
Bruno Marchand avait tenu des propos similaires à l'endroit de Sam Hamad lorsque le candidat avait annoncé qu'il arriverait à réaliser un autre projet de transport que le tramway, plus rapidement et pour moins cher.
La vérité, pas une préoccupation selon Villeneuve
Sam Hamad a aussi été la cible d'un autre candidat à la mairie, le chef de Québec d'abord. Claude Villeneuve se demande si l'ancien ministre libéral a la maturité pour être maire de Québec.
À chaque fois qu'il reçoit un mauvais commentaire, il est fâché [...] Monsieur Hamad, ça va être difficile d'être maire de Québec, c'est un des politiciens les plus couverts au Québec, il va y avoir des critiques. Je me demande s’il a la maturité pour être maire de Québec, remarque Claude Villeneuve.

Claude Villeneuve est chef du parti Québec d'abord
Photo : Radio-Canada / Samuel Houde
Tout comme Bruno Marchand, il accuse Sam Hamad d'avoir peu de préoccupation pour la vérité.
Le souci des choses, de dire des choses qui sont vraies, ne fait absolument pas partie de ses préoccupations. Je ne dis pas qu'il va mentir systématiquement, mais il n’a pas cette préoccupation-là.
Selon lui, Sam Hamad a eu dans le passé les capacités à fédérer plusieurs personnes pour faire avancer des projets. Je pense que Sam Hamad a ça en lui, cette volonté-là d'amener du monde à la table puis de faire des choses. Je ne vois pas dans le discours de Sam Hamad, qu'est-ce qu'il pense faire, qui pourrait ramener ça, conclut Claude Villeneuve.