Malgré la pluie, une vingtaine de personnes se sont réunies à la place du Citoyen, dans l’arrondissement de Chicoutimi, afin de protester contre les coupes qui se multiplient dans le milieu de l’éducation. Parmi elles, on comptait surtout des parents, d’anciens enseignants et plusieurs enfants.

Elles répondaient ainsi à l’invitation lancée par une mère de famille, Caroline Laberge, qui voulait faire un geste pour marquer son désaccord devant les récentes restrictions budgétaires imposées par le gouvernement du Québec.

Ça n’a pas de bon sens. C’est irréaliste et inacceptable.

Des coupes difficiles à absorber

À la mi-juin, le ministère de l’Éducation a annoncé des coupes majeures de 570 millions de dollars dans le réseau. Pour les quatre centres de services scolaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les coupes s’élèvent à environ 40 millions de dollars à retrancher. Le montant a été revu à la baisse dans certains cas depuis l’annonce, mais l’effort budgétaire relève tout de même du tour de force, selon les gestionnaires, surtout s’ils veulent éviter des impacts sur les élèves.

Caroline Laberge est l'organisatrice de cette manifestation.

Photo : Radio-Canada / Alexis Desnoyers Muckle

Caroline Laberge s’indigne de la situation et compte continuer à manifester dans les prochains mois afin de faire entendre sa cause auprès du gouvernement.

Les étudiants de 2012, les carrés rouges, ce sont les adultes de 2025 qui ont des enfants et qui n’ont pas peur de la rue. J’ai espoir que les gens se mobilisent énormément pour faire reculer le gouvernement.

L’organisatrice invite d’ailleurs la population à signer la pétition parrainée par le député du Parti québécois (PQ) de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, qui vise justement à dénoncer les coupes en éducation. Celle-ci est disponible sur le site de l’Assemblée nationale. Déjà, plus de 128 000 personnes y ont apposé leur nom.

Avec les informations d'Alexis Desnoyers Muckle